Chapitre 87.

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Endormie dans mes bras, je n'arrivais à trouver le sommeil. Ses paroles résonnaient encore dans ma tête. Elle refermait tellement de mystères en elle. Il y avait encore des zones d'ombres à éclaircir, mais déjà de nombreux points s'étaient connectés.

Et l'un d'entres eux m'empêchèrent de dormir. Ce Tom... La colère commença immédiatement à m'envahir. Était-ce possible que...? Non... Mais et si... Il fallait que je vérifie...

J'essayai de respirer calmement pour me calmer. Je me concentrai sur son beau visage... mais rien à faire. Je bouillonnais toujours de colère. J'avais besoin de taper sur quelques choses, de crier, de courir... il fallait que je fasse quelque chose pour extérioriser cette colère où j'allais en devenir fou... et je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état.

À contrecœur, je me détachais d'elle et quittai l'appartement. Je demandai à Jack de veiller sur elles, Ebi et Patri. Puis, je pris ma voiture et conduisis à vitesse folle dans les rues de New York.

Arrivée dans ce quartier qui avait fait de moi ce que j'étais, j'entrai dans cette salle d'entraînement paumée du Bronx. J'enfilai mes équipements de boxe et m'archanai sur le sac. Je frappai... encore et encore.

Son visage m'apparu beigné de larmes... et je frappai plus fort. Je revis son regard vide à l'intérieur duquel j'arrivais à lire son cœur brisé, et plus fort je frappai dans le sac.

J'imaginai le visage de ce Tom à la place de ce sac et là je frappai tellement fort que je commençai à saigner des mains. Puis son père... et puis moi...

Oui, moi... car je faisais partir de ces connards qui l'avait fait souffrir, qui avait voulu la briser...

Et c'est avec cette vérité que je m'effondrai au sol mes genoux.

J'ai été un vrai connard, pour une promesse que j'avais faite il y a plus de 10 ans.

Plus jamais je ne tomberai amoureux...
*
- Monsieur Mukanga...

- Monsieur Parker...

J'avais fait un saut ce matin chez moi, m'étais douché et préparé pour le boulot, alors qu'elles dormaient encore. J'avais ordonné à Ebiereyma dans un mot laissé  sur mon oreiller de prendre sa journée aujourd'hui. J'avais une chose à  vérifier ce matin et je ne voulais pas qu'elle soit là pour voir ce que j'allais faire.

- Je peux vous appeler Tom...

Surpris, il ne sur quoi répondre un moment.

- Euh... oui comme vous le voulez... Monsieur Hamilton ma dit que vous vouliez me présentez votre nouveau produit...

- Pourquoi êtes vous ici Tom? Lui demandai-je en lui coupant la parole.

- Je suis un client et je suis intéressé par vos voitures. Je suis votre parcourt depuis plusieurs années maintenant. Vos modèles m'ont toujours plu, alors quand j'ai appris que vous étiez sur un projet ici dans cette entreprise, j'ai...

- Tom... Le coupai je de nouveau. Je réitère ma question. Pourquoi êtes vous ici?

Je le vis déglutir un moment, mais gardant son air hautain, il repondit d'une voix sûre.

- Je ne sais pas ce que vous attendez comme réponse James. Répondit-il prononçant mon prénom avec un sourire en coin. Comme je vous l'ai dit... je suis intéressé par vos modèles et...

- Vous savez Tom, je n'ai jamais été un homme patient...

D'un regard mauvais, il me fixa en me défiant du regard.

- Vous pensez vraiment qu'elle va repartir avec vous... Lui demanda-Je sans le quitter du regard.

- Reyma est ma fiancé. Affirma-t-il en colère, tout en me confirmant qu'il était bien le Tom à qui je pensais.

J'étirais un sombre sourire., me levai de mon fauteuil tout en refermant le bouton de ma veste. Je viens me poster en face de lui, en m'adossant nonchalamment sur mon bureau.

- Non, vous êtes son violeur. C'est tout à fait différent. Le contredis-je avec haine dans la voix.

Et là je vis la peur traverser son regard, ce qui me délecta d'un doux plaisir. Il ne devait pas penser que Ebiereyma aurait le courage de m'en parler.

- Savez-vous Tom qu'il n'y a pas de délai pour porter plainte pour viol et que cela peut être fait même des dizaines d'années plus tard...

Il déglutit de peur mais tenta de garder la tête haute.

- Vous ne pouvez pas prouvez vos insinuations.... Tenta-t-il.

- Détrompez-vous, je peux la convaincre de porter plainte et je suis sure que sa mère et son frère seront ravie de témoigner en sa faveur...

Il resta un môme mnt silencieux. Avec qu'un brin de confiance, recouvra son regard. Il prit une posture hautaine, et avec insolence il dit:

- Et moi, je ne suis pas sure qu'elle oserait vous parler quand elle apprendra ce qui s'est réellement passé avec... comment déjà... Adriana Lopez...

Je me pétrifiai à l'instant en entendant ce nom. L'expression de mon visage paru lui plaire, et c'est avec confiance retrouvée qu'il continua:

- En vrai... nous ne sommes pas si différent tous les deux...

En pleine colère, mon poing rencontra son visage. Il tomba dû à la force du coup. Il se toucha le nez ensanglanté avant de ricaner et de se relever. Il garda son sourire moqueur tout en répétant:

- Non, nous ne sommes pas si different.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant