Chapitre 38.

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Je veux des commentaires pas des votes, des commentaires! Et si vous voulez votez alors commenter "j'aime". Je ne mors pas à ce que je sache? 

Aussi pour vous faire participer à l'histoire, je vais vous posez des questions à la fin du chapitre auxquels vous devez répondre en commentaire. La personne qui donnera une réponse proche de celle aura la chance de me poser une question que se soit sur le livre dans les événements futurs ou sur moi-même sans oublié que je lui dédierai le prochain chapitre.

Alors qu'en pensez-vous?

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- Embrasse-moi.

Surprise, je me retournais pour lui faire face. Adossé contre le cadran de la porte, de son regard sombre, il me reluquait sans gêne. Ma peau se recouvrît de frissons dû à l'intensité de son regard empli de désir.

Il me désirait...

Gênée, je déglutis lentement en resserrant davantage mon peignoir contre mon corps, mais le problème c'est qu'il était beaucoup trop court et Parker ne se gênait pas pour parcourir son regard sur mes cuisses dévoilées.

- Que veux-tu ? Lui demandai-je en feignant n'avoir rien entendu de sa requête ou remarquer de ses regards.

Il me sourit puis quitta la porte pour s'avancer vers moi. Tout d'un coup, la pièce me parut plus petite. Mon pyjama toujours entre mes mains, je le serai fort contre moi tout en reculant sans quitter Parker du regard.

- Toi, je te veux toi. Me répondit-il sombrement.

Mon cœur rata un battement et sans m'en rendre compte je me stoppai suite à ses mots, complètement choquée, permettant ainsi à ce dernier de m'attraper sans problème.

- Embrasse-moi. Me demanda-t-il.

Je clignai des yeux croyant rêver. Il ne pouvait pas me demander ça. Que me faisait-il là ? Il se jouait de moi, me souffla ma tête. En proie à une vif colère, je levai ma main en vue de lui assener la belle gifle qu'il méritait depuis le début de cette soirée.

Mais ayant anticiper mon geste, il intercepta ma main et la bloqua dans la sienne.

- Mais pour qui tu te prends, comment oses-tu me demander une chose pareille ? Lui criai-je dessus.

Le sourire qu'il affichait sur son visage malgré le fait que je lui crie dessus avec le don de décupler ma colère.

- Embrasse-moi ou raconte-moi pourquoi tu pleurais dans l'ascenseur. Me dit-il.

Mes yeux écarquillés, j'ouvrais et refermais la bouche ne sachant quoi dire. Il me faisait un chantage ? Je n'arrivais pas à croire, il me faisait un chantage !

- Tu as perdu notre pari alors tu me dois un gage, soit tu me racontes tout, soit tu m'embrasses. A toi de voir. Se justifia-t-il.

Que devais-je faire ? L'embrasser ? Ou lui raconter mon viol ?

Alors que ma tête n'était pour aucun de ces deux gages, mon cœur, lui préférait le deuxième gage, celui de m'ouvrir à lui, de lui raconter mon viol. Laisse-moi connaitre tes démons pour que je puisse les combattre, me rappela mon cœur. Mais il en était hors de question, pas que je ne voulais pas mais simplement que je ne pouvais pas.

Je n'avais jamais pu parler à vive voix de mon viol, même pas avec ma mère...

Il me restait donc le premier gage qui était de l'embrasser. Cette idée ne m'enchantait guère et même si mes lèvres avaient déjà gouté les siennes, cette fois ce ne serait pas pareil car il voulait que ce soit moi qui l'embrasse.

Alors que je me perdais dans mes esprits pour faire mon choix. Parker ne cessait de promener son regard sur mon corps à peine couvert par mon peignoir. Ses pupilles étaient très dilatées et son désir pour moi se lisait sans soucis.

Je pari que sur le moment, il s'en fiche de savoir la raison de mes pleurs dans l'ascenseur.

- Tu es nue sous ce peignoir ? Me demanda-t-il subitement en dégageant mon peignoir de mon épaule à l'aide d'un doigt.

- Eh ! Criai-je en le poussant d'une main avant de reculer moi-même de quelques pas.

Mon cœur battait plus vite que la normale et mon épaule qu'il avait caresser me brulait chaleureusement. Mais alors que je comptai profiter de cette petite distance pour reprendre mes esprits, Parker en décida autrement et vint se coller à moi en me serrant par la taille.

- En fait je ne te laisse pas le choix, je vais choisir pour toi. Me dit-il.

A peine eu-je le temps de comprendre le sens de sa phrase que ses lèvres se posèrent sur les miennes dans un geste impatient. Tous mes muscles se tendirent et je restai figée comme une statue. Je posai mes mains sur ses épaules prête à le repousser, mais son baiser se fut plus doux et je finis par m'y abandonner.

Avec un peu plus d'insistance, il finit par faufiler sa langue entre mes lèvres et très délicatement, cette dernière vint titiller la mienne. Un faible gémissement sortit de ma bouche et se fut pour lui le signal pour aller plus loin, plus vite.

Il m'embrassait avec beaucoup plus de voracité que je dus me tenir fermement à ces épaules pour m'empêcher de perdre pieds. D'une main il me plaqua contre lui et de l'autre il caressait mon épaule dénudée.

C'était parfait ! Ses doigts sur ma peau nue et sa bouche contre la mienne... C'était magique !

Plusieurs autres gémissements s'échappèrent de mes lèvres et je le sentis sourire contre celles-ci. Sa poigne se fit plus forte autour de ma taille et ses caresses descendirent un peu plus bas, sur ma poitrine. L'air me manquait et tout mon être se consumait.

Je descendis ma main de son épaule jusqu'à son torse et y exerçai une pression pour qu'il libère mes lèvres. Il le fit mais déposa aussitôt sa bouche sur la peau de mon cou, la couvrant de baisers douloureux.

- Parker...

Aussitôt ce gémissement sortit de ma bouche que je me mordis la lèvre inférieure pour ne plus en sortir d'autres.

- Appelle-moi par mon prénom. Dit-il entre deux baisers dans mon cou.

Je n'y répondis rien et mis plus de pression sur ma main qui était sur son torse pour le forcer à me lâcher. Il fallait qu'il s'éloigne, qu'il décolle ses lèvres de ma peau, il me faisait faire n'importe quoi ainsi.

- Arrête... Haletai-je perdu dans le tourbillon de ses baisers.

Sensuellement il parsema un chemin de baisers jusqu'à mon oreille et une fois à sa hauteur, il chuchota :

- Je le ferai quand tu le voudras vraiment.

Aussitôt ses paroles chuchoter qu'il reprit ma bouche en otage dans un baiser puissant. Sa main autrefois sur ma poitrine par-dessus mon peignoir, descendit un peu plus bas jusqu'à ma ceinture, mais avant qu'il puisse entreprendre son geste, je me reculai d'un bond en criant :

- Non !

Ma tête cogna aussitôt le placard juste derrière moi et je me laissai tomber au sol en me tenant la tête tout en chuchotant plus faiblement des « non » sans relâche.

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Alors débutons notre jeu:

- Selon vous pourquoi Reyma a-t-elle subitement mis fin au baiser. Que lui arrive-t-il?

- Que pensez-vous de Parker et de son changement brusque. Est-il sincère?

J'attends vos réponses. J'espère que le chapitre vous a plu.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant