Chapitre 40.

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Je me figeai à ses paroles et lui se recula de mon oreille. Nous nous toisions du regard un moment avant que je ne brise le silence qui s'était installé.

- Dois-je me sentir flatté d'avoir été choisi par votre grâce ? Lui demandai-je d'un humour noir.

Il me sourit franchement, amusé par ma réplique avant de se lever du lit et de le quitter.

- Ne le prends pas ainsi, vois plutôt le bon côté des choses, tu ne souffriras plus de ton passé ni de tes cauchemars. Me dit-il en se dirigeant vers la porte.

- Je n'ai pas besoin de toi. Lui criai-je dessus en lui balançant un oreiller.

Il intercepta l'oreiller avant qu'il ne l'atteigne et me le relança avant de franchir la porte, mais avant qu'il la referme, il s'arrêta et me dit :

- En effet, tu n'as pas besoin de moi, c'est moi qui est besoin de toi.

Et sur ces mots, il quitta ma chambre me laissant seule, perdue par ses mots dans le silence de la nuit.

*

- Reyma !

A peine eu-je le temps de comprendre la situation, qu'un poids se jeta sur mon lit me tirant brusquement de mon sommeil.

- Bonjour. Me dit l'origine de mon réveil avec son plus beau sourire.

- Bonjour Patri. Bien dormi ? Lui demandai-je d'une voix ensommeillée.

Elle me sourit puis hocha la tête avant de descendre du lit et de sautiller partout.

- Tu descends ? Papa nous fait un petit déjeuner de chef. Il est nul dans les repas mais il fait les meilleurs pancakes au monde. Me dit-elle avant de sortir en courant après avoir renifler l'air.

Epuisée, je me laissai retomber sur le lit. J'avais passé la plus grande partie de ma nuit à cogiter sur les paroles de Parker sans comprendre ses dernières paroles.

... c'est moi qui est besoin de toi.

Que voulait-il dire par là ?

- Reyma, le petit déjeuner est servi ! Entendis-je Patri m'appeler depuis le bas.

Je soufflai et quittai mon lit avec un grand effort. Je sortis de ma chambre et lorsque l'odeur des pancakes atteignirent mes narines, je souris avant de me lécher les lèvres.

Mon appétit venait de se réveiller !

Comme une enfant affamée, je dévalai les escaliers et me retrouvai en un temps éclair dans la cuisine-salle à manger. Je me stoppai net quand je le croisai.

Au Ciel ! Mais qu'est-ce que Parker faisait dans ma cuisine torse nu ?

Lentement je déglutis avant de promener mon regard sur chacun des traits de son torse en passant de ses pectoraux magnifiquement dessinés à ses abdos délicatement tracés jusqu'aux fins poils en dessous de son nombril...

Je remontai mon regard sur les muscles de son bras avant de finalement croisé son regard qui me fixait.

Honteuse, je détournai mon regard de lui et allai m'asseoir aux côtés de Patri, concentrée sur son bol de céréale.

- Tiens c'est ta part. Me dit-elle en me tenant une assiette de pancake.

Je lui souris et la remerciai.

- Dit merci à papa c'est lui qui a tout fait.

J'osai jeter un regard à Parker et ce dernier n'avait bougé d'un iota, le regard toujours braqué sur moi, il arborait un sourire au coin des lèvres.

Juste Une Dernière FoisWhere stories live. Discover now