Chapitre 48.

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Mort ! Il était mort pour moi lors de cet accident car il n'en était plus sorti le même. Il avait décidé de couper les ponts avec moi pour une raison que j'ignore toujours, il n'était jamais venu me voir avant ou après ma sortie d'hôpital, il ne m'appelait plus...

J'avais même pensé qu'il était mort dans l'accident et peut-être que je l'aurai préféré ainsi, car son indifférence m'avait blessé, ce n'est que par ma mère que j'ai appris qu'il s'en était sorti avec un pied, un bras et quelques côtes cassés.

Ce n'est que deux ans plus tard que je l'ai revu, ce soir d'octobre où il m'a pris ma virginité par force...

Alors oui, Tom, mon meilleur ami est mort dans cet accident apportant avec lui notre amitié et nos beaux souvenirs.

C'est dans le silence que nous terminâmes nos petits déjeuner et que nous quittâmes le café. Dans la voiture de James, nous nous dirigions à l'entreprise à une vitesse raisonnable et je le remerciai intérieurement pour cela.

Devant le Hamilton Luxury Cars, nous sortîmes tous deux de la voiture, James passa sa clef au voiturier et nous entrâmes dans l'entreprise. Perché sur mes talons, je me dirigeai la tête haute jusqu'à l'ascenseur faisant abstraction des regards et des murmures autour de moi.

Je me demandais bien de quoi ils parlaient ?

Derrière moi, James commanda l'ascenseur qui vint dans la minute. Nous nous y engouffrions, une fois de plus seul à l'intérieur.

- Tu m'aides à nouer ma cravate ? Me demanda-t-il une fois les portes refermées.

Je fis dos aux portes pour lui faire face. Il tenait dans sa main une cravate noire qu'il avait surement dû sortit de sa poche. Je déposai mon sac au sol et la pris de sa main puis la lissai avant de lever la tête vers lui.

Je remarquai qu'il avait encore les trois premiers boutons de sa chemise ouverte, dévoilant ainsi une partie de son torse.

- Tu devrais boutonner ta chemise. Lui fis-je remarquer.

- Pourquoi ne pas le faire toi-même ? Me dit-il avec un sourire narquois aux lèvres.

Je roulais des yeux et boutonnai sa chemise sans trop discuter. Une fois fait, je portai la cravate à son cou et m'appliquai comme il me l'avait appris. Son regard était posé sur moi, je le sentais mais ne dis rien et lui non plus. Personne ne parlait, il y avait un silence chargé de chaleur, de la chaleur de notre proximité et s'en était apaisant.

Dans le silence de notre intimité, le bip sonore de l'ascenseur retentit et les portes s'ouvrirent à l'instant. Je me tournai tout en remontant lentement le nœud de la cravate de James mais me stoppai à l'instant quand mon regard rencontrait les siens.

Le directeur financier et sa secrétaire, pour être plus clair John et Béa. Leurs regards surpris ou choqués, je ne saurai définir, me pétrifiaient sur place. On échangeait nos regards quelques secondes avant que les portes de l'ascenseur ne se referme et continue son ascension.

Je compris que c'était James qui avait réagir plus vite que moi. Honteuse, je cognai ma contre son torse comme pour me cacher.

- Que vont-ils penser ? Paniquai-je.

- Avec ce qu'ils viennent de voir ils confirmeront juste les rumeurs.

- Les rumeurs ! Quelles rumeurs ?

Je levai la tête et le vit sourire.

- Je t'accompagne presque chaque matin au travail ces temps-ci, nous restons enfermés dans mon bureau toute la journée, nous déjeunons presque tous les jours ensemble et j'ai même dormir chez toi une fois, ce qu'eux ne savent pas mais doivent surement le penser... Selon toi, quelles sont les rumeurs qui peuvent courir sur nous ?

Juste Une Dernière FoisWhere stories live. Discover now