OS - Haikyu X Reader

Kuroo - Le pacte du Démon (1/2)

Alors alors, voilà un OS demandé par Lexy_Takahashi sur notre cher Kuroo ! Bon, par contre j'avais carte blanche alors j'ai commencé à écrire, j'ai galéré, et au final, je me suis rappelé que j'avais déjà celui-là de prêt alors du coup... bonne lecture ^^ Juste, c'est le plus long que j'ai écris, il sera en deux parties déjà plus longues que d'habitude.

Rappel : [t/p] = ton prénom

[t/n] = ton nom

[c/c] = couleur de cheveux

[c/e] = couleur des yeux

[l/c] = longueur des cheveux

[f/p] = fleur préférée

[c/f] = couleur fleur

Un rayon de soleil éclaira la chambre. Les murs blancs réfléchirent le soleil sur le carrelage aux arabesques dorées et la jeune fille allongée sous sa couette fronça les sourcils avant de rabattre cette dernière sur son visage pour épargner ses yeux. Une voix grave la tira de son sommeil et elle sortit la tête de sous la couette pour voir son père. Les années ne semblaient pas avoir d'emprise sur lui, malgré que son âge dépasse sûrement les dix mille ans, et elle soupira. Demain, elle fêterait ses deux milles ans. Sa mère la harcelait jour et nuit (enfin, si on la laissait faire) pour faire d'elle la reine de ce jour. Robe, bijoux, musique, danse... Tout y passait. Y compris son précieux sommeil.

Son père lui caressa le dessus de la tête en souriant et lui demanda de se dépêcher de descendre déjeuner. Elle hocha la tête et rabattit la couette avant qu'il ne s'en aille. Une fois debout, elle se dirigea vers son armoire et choisis de porter quelque chose que sa mère détestait encore plus qu'être en retard ; un jean. Assortit d'une chemise en soie dorée qui faisait féminin sans pour autant faire débraillé aux yeux de sa mère, très vieux-jeu comme diraient les humains. Ce qu'elle aimait le plus ici sur Terre, c'était qu'elle n'était pas obligée d'avoir tout le temps ses ailes déployées. Sa mère les gardait pour montrer qui elle était et que tout le monde s'agenouille devant elle, mais pour elle, c'était plus pratique et plus sûr de les garder à l'abri des regards.

En passant devant le miroir, elle fixa ce qui désignait à tous ceux qu'elle croisait quelle sorte d'Ange elle était ; ses yeux. Autant ses [l/c] cheveux [c/c] aux reflets argentés ne faisaient que souligner qu'elle était d'ascendance divine, autant ses yeux vairons [c/e] et [c/e] clamaient qu'elle faisait partie de l'élite des Anges, les Fallen. Ces derniers avaient pour mission de veiller à l'équilibre des mondes. Il n'en existait qu'une poignée ici-bas, et demain, elle saurait enfin à quel monde elle serait assignée. Oh bien sûr, elle resterait sur Terre avec sa famille, mais elle serait en relation avec tout ce qui compose son monde. Les créatures y vivant, animales, humaines, légendaires et autres. La source de vie de la planète et plus important, son gardien.

Elle soupira et sortit de sa chambre, descendant lentement les escaliers de marbre blanc aux reliures dorées. Le gardien était différent du Fallen, dans le sens où il était différent pour chaque monde. La Terre était sous la protection de son père, et le gardien de cette belle planète bleue était une baleine céleste. Célestia, le monde des Anges, faisaient partis de ceux qui ne possédaient pas encore de Fallen attitré. Mais son gardien était là pour combler au maximum son absence jusqu'à ce qu'il se présente enfin, c'était un phœnix d'Or. La préférence des Anges pour cette couleur particulière qu'était le doré venait sûrement de là.

Une fois arrivée dans la salle à manger, elle s'assit sur une chaise, devant son déjeuner et attendit patiemment que sa mère vienne lui dire tout ce qu'elle avait prévu pour cette dernière journée de préparatifs. Elle l'écoutait tranquillement, tout en évitant à sa tasse de chocolat de se faire envahir par les plumes des ailes de sa mère. Cette dernière semblait avoir bien plus hâte qu'elle de savoir de quel monde elle serait chargée, et elle savait que sa mère espérait de tout son cœur que ce serait Célestia. Bizarrement elle était sûre que l'espoir de sa mère serait déçu. Elle avait le sentiment que le monde dont elle allait devoir s'occuper était très différent de celui dans lequel elle évoluait. Pour ne pas dire totalement.