OS - Haikyu X Reader

Kuroo - Daughter (1/2)

Yosh !

Bon, alors d'abord je m'excuse du retard parce qu'en fait j'ai pensé à le poster hier mais j'ai complètement oublié entre temps :') alors qu'il me manquait qu'une photo et cette petite intro :')

bref, voici une commande de HatchinaSan (je devrais vraiment apprendre comment citer quelqu'un u.u) avec un Kuroo triste ! Il l'est pas trop au début mais j'espère que ça correspondra à ce que tu voulais :o

- Non monsieur, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas porter plainte contre votre voisin car son chien aboie.

Kuroo soupira discrètement. Décidément, ce boulot était une horreur. Il comprenait pourquoi Oikawa râlait autant chaque fois que c'était son tour. Lui et Kuroo ainsi que leur coéquipiers avaient convenus qu'ils échangeraient leur postes une semaine sur deux. Daichi - le capitaine de leur brigade - avait accepté alors ils n'avaient pas hésité.

Kuroo faisait partie de la brigade spécial d'intervention, tout comme Oikawa, et leur travail était avant tout de s'assurer que la ville était sûre pour la population. Un peu comme les policiers, sauf qu'ils avaient une meilleure formation et plus de liberté pour agir. Beaucoup plus. Genre ils pouvaient faire quasiment tout ce qu'ils voulaient.

- Mais, vous comprenez bien que c'est horrible !
- Oui je comprends, mais je ne vois pas en quoi porter plainte changera quelque chose. Nous n'avons aucun moyen de forcer un chien à rester silencieux.
- Une museaullière ?
- Ça empêche un chien d'ouvrir assez la bouche pour mordre. Mais pas de l'ouvrir assez pour aboyer.
- Mais-
- Écoutez monsieur, j'ai un chien de garde moi aussi et je peux vous dire que quand il entend quelque chose et qu'il commence à aboyer, il faut au moins dix minutes pour le faire taire. Le mieux que je puisse vous conseiller, c'est que vous et votre voisin améliorez votre isolation phonique.

Non mais sérieux, entre ce travail de bureau et être sur le terrain, comme dit l'expression ; y'a pas photo. Entre les demandes de plaintes irrecevable et les civils qui croient que tout leur est dû, ça donnait envie de tout claquer et partir sans dire au revoir. Heureusement, le trentenaire partit, laissant à Kuroo le temps de boire un bon café bien noir, histoire de se motiver et se remettre les idées en place.

Quelques minutes plus tard, une voix un peu timide le fit sursauter et il baissa les yeux pour voir une collégienne. Bizarre. Est-ce qu'un de ses coéquipiers avait oublié de l'informer qu'il avait une fille ? Ou une nièce ? Elle avait des cheveux aussi noirs que les siens mais ses beaux yeux [c/e] n'étaient pas sans lui rappeler ceux de son premier amour. Il déglutit légèrement.

- Bonjour, tu cherches quelqu'un ?
- Oui. J'ai fouillé dans les affaires de ma mère pour retrouver son nom ; Kuroo Tetsurou.
- C'est moi. Tu ne devrais pas fouiller dans les affaires des autres tu sais ?

Elle répondit par un froncement de nez qui fit rater un battement à son cœur. Elle ressemblait de plus en plus à [t/p]

- Je le fait pas d'habitude. Mais maman a dit que s'il lui arrivait quelque chose je devais te retrouver. J'étais obligée.
- Ta mère t'as dit ça ? Elle s'appelle comment ?
- [t/p] [t/n].

Kuroo sentit son cœur s'arrêter brusquement de battre. Cette gamine était la fille de [t/p]. Sa fille. Ça voulait dire qu'elle était ma- enfin, elle avait toujours son nom. Mais elle pouvait être juste en couple ou fiancer. Et puis c'est quoi cette histoire de "s'il lui arrivait quelque chose" ?

- Pourquoi tu n'es pas venu avec ton père ?
- Parce que c'est toi.

Alors là, il devait avoir mal entendu. C'était lui son père ? Mais comment ? Ça voulait dire que quand [t/p] était partie, elle était enceinte ? Et depuis plus de dix ans, elle n'avait pas cru bon de le contacter pour le mettre au courant ? Bon, c'était lui qui lui avait dit qu'ils devaient se séparer mais c'était la meilleure chose à faire ! Elle partait étudier à l'autre bout du monde et ils n'auraient pas pu se voir avant au moins trois ans. Entre le décalage horaire et la distance, c'était mieux pour eux de se séparer