Adopte un Alpha

Chapitre 42 : Retour à Burnwood

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En rajout : une musique atmosphérique qui sied bien à l'ambiance de ce chapitre ^^

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Aïe.

C'est la première chose à laquelle je pense lorsque je reprends conscience. La douleur que je ressens au niveau de la poitrine est atroce. Pas qu'à la poitrine, d'ailleurs : le mal semble s'étendre de la pointe de mes cheveux jusqu'au bout de mes orteils. J'ai l'impression d'être passée sous un camion. C'est peut-être à cause de ce rêve étrange. Je passe mes nuits à cauchemarder de fusils qui me tirent dessus, ces temps-ci.

Quelle heure il est ? Combien de temps j'ai dormi ?

Allez, Ethel, on s'accroche. Fais le point.

Je sens un courant d'air frais sur ma joue et je me renfonce dans mes couvertures. Je sens l'odeur familière de l'air frais et de la forêt. A tous les coups, j'ai raté l'heure du lever, et Grand-Mère espère me geler à mort avec l'air glacé des Rocheuses jusqu'à ce que je me décide à sortir du lit. C'est trop aimable de sa part. La première fois que je me suis levée en retard chez elle, elle est venue m'arracher la couette pour la jeter par la fenêtre.

A tous les coups, elle voulait que j'aille vérifier que le loup qu'elle garde dans la salle vétérinaire est en bonne santé, ou que je surveille le cheminement de ses bestiaux sur le domaine grâce à l'application WolfTracker.

Peuh. Elle n'a qu'à envoyer Hécate sur le coup. Moi, je suis malade. Sur cette pensée, je m'enroule dans les couvertures, quand je sens une forme chaude bloquer ma transformation en burrito en édredon. Une minute. Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai jamais partagé ce lit avec personne...

J'ouvre un œil difficilement à cause du soleil me tombant en pleine figure, avant de pousser un grognement surpris. J'en manque de tomber du lit.

Tobias.

Une seconde, comment je connais le nom de ce beau gosse interstellaire, endormi dans mon lit ? Un beau gosse... nu de surcroît ? Si une créature d'une beauté pareille vivait près du domaine Burnwood, je crois que je m'en souviendrais...

Je me redresse dans mon lit, complètement perdue quand j'entends le parquet craquer près de la porte. Je me retourne et aperçoit la silhouette voluptueuse d'Hécate dans l'embrasure. Zut. Dans toute cette histoire, j'avais oublié que Grand-Mère avait besoin de moi.

« Hécate ! Je sais, je sais, j'ai oublié de me réveiller, mais quand je l'ai fait, il y a Tobias... enfin, ce type qui est apparu à côté de moi, et il est tout nu, sans compter que... Tiens, tu t'es fait une teinture ? »

Hécate ne répond pas et se contente de se diriger vers la fenêtre pour la fermer d'un air paisible. Je ne rêve pas : les pointes de ses cheveux noirs sont complètement décolorées, retombant sur le tissu de son top sans manches. Ses bras nus sont couverts de bleus... Je suis persuadée qu'elle ne les avait pas hier.

« Hécate, elle ne se souvient pas... » fait une voix grave à côté de moi.

Je manque de mourir d'une crise cardiaque. Tobias – nom de dieu, comment est-ce que je connais à son nom, à la fin – s'est redressé, dévoilant au passage sa musculature d'Apollon. Hécate ouvre un tiroir, attrape quelques frusques ayant appartenu à mon père dans son adolescence, et lui lance.