~ Chapitre 58

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La journée s'est déroulée sous différentes parties : la première, qui s'appelle la matinée, s'est passée au MoMa qui est une expo d'art réputée. Évidemment, il y a eu quelques grognons et ceux-là sont allés au magasin de lego. Je vous jure, il est magnifique : je suis passée devant et les vitrines nous dévoilent des châteaux et des villages entiers fabriqués en ces minuscules particules de pleins de couleurs. Incroyable.
Pour le déjeuner, on est tous allés au japonais, et j'ai du rouspéter pour avoir un plat végétarien. J'ai fini avec des nouilles et un œuf. La particularité, c'était les baguettes. Et en plus de ça, Charlie me picorait dans l'assiette car il avait commandé des crevettes sans savoir qu'il y avait des sauces au piment dessus, or il en est allergique.
Pour l'après-midi, on a pris trois métros différents pour arriver au pont de Brooklyn. C'était magnifique, mais il y avait énormément de touristes et on devait s'entasser dès qu'un vélo passait. Marie en a profité pour prendre des photos insta' et Charlie a saisi l'instant pour s'acheter une gaufre au nutella pas loin.

« - Je suis trop fier de ce skateboard. », sourit Julien, sa planche sous le bras.

Actuellement, nous sortons d'un magasin situé dans une rue étroite de Brooklyn. Nous avons pu passer devant les typiques maisons du quartier, et pendant qu'on restait avec Julien pour qu'il achète son « rêve », d'après lui, les autres se sont assis sur un banc pour observer tous les gratte-ciel.

« - Tu me laisses l'essayer ? », demande Lucile.

« - Si tu l'écorches, je t'en voudrais. », prévient-il en haussant un sourcil.

« - Ouais, c'est ça, allez passe. », rigole t'elle.

Julien donne son skateboard à mon amie et elle le met à terre pour pouvoir s'installer. Elle pose son pied, et et perdant l'équilibre, elle fait un bon et dérape par terre.

« - Mon skate ! », s'exclame Julien.

« - ImBéCile ! », s'écrie Lucile en grimaçant.

Je m'avance vers mon amie et m'accroupis auprès d'elle.

« - Ça va ? »

Elle hoche négativement la tête et tente de remonter son pantalon au maximum pour vérifier si elle s'est réellement fait mal. En effet, on peut constater que le goudron lui a écorché le genou et qu'un peu de sang coule. Cependant, ça reste modéré et c'est une blessure de gosse qui tombe en s'emmêlant les jambes en courant.

« - Infamie ! Objet du diable ! », s'écrie Lucile en pointant le skateboard.

« - Ça se voit qu'elle fait du théâtre. », remarque Julien qui tient entre ses mains la planche.

« - J'ai mal, gredin ! »

« - Lucile, on va rejoindre les autres et trouver une pharmacie où t'acheter un joli pansement. », dis-je en m'accroupissant auprès d'elle.

« - Et si je ne peux pas faire le tournoi ! »

« - Lulu', c'est une simple coupure. T'en fais pas. »

Elle grogne et se lève. Elle s'accroche à nous et boite légèrement. On rejoint les autres qui sont tranquillement assis sur un banc en train de manger une glace, et on explique la situation.

« - Tu penses que le coach ne te laissera pas participer ? »

« - Et si t'as chopé une maladie par terre ? Genre, le tétanos ? »

« - Ou la peste ! »

« - Les gars, combien de fois êtes-vous tombé par terre étant petit parce que vous ne saviez pas courir correctement ? », intervient Julien.

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