~ Chapitre 67

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/ avant de lire le chapitre, pose toi, prends le temps de respirer et de lire attentivement. et d'écouter la musique en média ;) /

Je regarde tranquillement la télévision avec Oli. C'est une de nos dernières soirées ensembles avant que ce ne soit l'été, et qu'il parte ensuite à l'université. Je n'arrive pas à me faire à cette idée. C'est impossible qu'on est tous grandi si vite, que cette année soit passée si vite. Sauf que moi, je vais rester là. Essayer de trouver d'autres amis, puis essayer de voir les anciens tout de même. Hadrien m'a dit que s'ils étaient prit, Oli et lui seront dans la même université, en coloc. Élisa, en revanche va aller un peu plus loin. Près de la Californie, m'a t'elle dit. Ce sera un peu plus compliquée pour la voir, mais je me débrouillerai. Quand j'ai de la volonté, il y a peu de chances de m'arrêter.
Je profite des bras de mon meilleur ami pour m'y réfugier en regardant ce qui passe à la télé.

« - Je t'avais dit de prendre une chorizo. », boude Oli.

« - J'avais dit que je commandai une végétarienne. »

« - Mais tu aurais pu en prendre deux, Satan ! »

« - Je suis pas bourrée de thune, roh. », dis-je en croquant dans ma part.

« - Tiens, même Hurricane n'est pas content du choix de la pizza. », répond t'il en désignant mon chien, tranquillement posé sur mes genoux.

« - Je ne bouffe pas ses semblables, il devrait s'estimer heureux. Pas vrai, bébé ? », dis-je en caressant amoureusement le museau d'Hurricane.

« - Bon, heureusement y a le mojito. D'ailleurs, t'es pas trop jeune pour boire ? »

« - Dit le mec qu'on a retrouvé défoncé devant sa porte à 15 ans. », je pouffe de rire.

« - C'était une erreur ! Je n'étais point défoncé, légèrement éméché. »

« - Hadrien m'a raconté qu'on t'as retrouvé le lendemain matin endormi devant ta porte, avec la main tendue comme pour attraper la poignée. »

« - C'était pour rigoler. »

« - J'en doute, et en pl.. »

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase car quelqu'un toque.

« - Madame est populaire, dis-donc. », se moque Oli.

Je lui tire la langue et me lève pour aller ouvrir. J'ouvre la porte et un certain Ethan tombe car il s'était accoudé dessus. Il est accompagné d'un de ses potes qui vient parfois à la maison, mais je n'arrive pas à mettre un prénom à sa tête. Je fronce les sourcils en voyant l'expression de mon copain.

« - C'est ici que j'habite ? C'est charmant. »

« - Je te le passe Romane, il est un peu éméché. »

Je béguaie quelque chose et il s'en va en rigolant, me laissant Ethan qui me regarde vraiment d'un air baveux.

« - Tu es si jolie ! », s'écrie t'il en voulant me faire un câlin.

« - C'est bien, viens on va te débarbouiller la figure. »

« - Je ne tombe pas amoureux des moches, moi. »

« - Quelle bonne nouvelle. », dis-je sarcastiquement.

Je le traîne par le bras et arrive devant Oli.

« - Ce con a réussi à être bourré à 22 heures. »

« - Je vais vous laisser. Je crois qu'il a besoin de toi. », sourit Oli.

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