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Alessio


On dormit un peu, puis Dani me réveilla.

─ Serre-moi dans tes bras maintenant, dit-elle.

Elle avait une petite voix. Je la pris dans mes bras, un peu surpris. Je sentais qu'elle était nerveuse. Je caressai son bras du bout des doigts, puis son dos, passai la main dans ses cheveux. Je l'embrassai sous l'oreille.

─ T'arrives pas à dormir ? demandai-je.

Elle fit non de la tête, l'air morose. Puis subitement, elle me regarda avec un sourire narquois.

─ Tu disais que ce serait toute la nuit, me dit-elle en grimpant sur moi pour m'embrasser partout sur le torse. T'aurais menti ?

Sa main se glissa dans mon caleçon et je sentis l'afflux de sang qui gonfla mon pénis dans sa paume, le fourmillement délicieux du plaisir quand elle se mit à me caresser.

─ Tu fais bien de me rappeler que je tiens toujours mes promesses.

On fit l'amour trois fois cette nuit-là... quatre ? Je ne me souviens pas parfaitement. Mais après quelques orgasmes, j'étais parvenu à lui donner un sourire lumineux, et c'était ce que je voulais, gommer cet air triste de son visage.

Finalement on s'endormit dans les bras l'un de l'autre.

Le lendemain matin, Dani et moi fîmes la grasse matinée, puis paressâmes au lit, comme on le faisait le dimanche lorsqu'on sortait encore ensemble. C'était génial, tellement agréable de discuter, s'embrasser et recommencer. Pas de disputes, plutôt des rires. C'était bien agréable.

On ne descendit même pas prendre le petit déjeuner.

─ T'as pas faim, t'es sûr ? me demanda Dani alors que j'embrassais ses seins parfaits.

Ils étaient si doux, je ne m'en lassais pas. Ses tétons roses étaient de vraies friandises.

─ Pas faim. Tu seras mon petit déjeuner. Je vais te bouffer, ton heure est venue !

Elle explosa de rire quand je frottai mon visage contre sa poitrine.

─ Doucement, tu piques.

Paolina frappa à la porte.

─ Hé, les amoureux ! Je tenais à vous rappeler que la cloison est fine. Par pitié, faites pas l'amour encore, je préférerais ne pas entendre de nouveau le concert de vos... hum... gémissements. Ca m'a déjà empêché de dormir une partie de la nuit...

Dani cacha son visage derrière le drap de son lit.

─ Putain, l'entendis-je marmonner, gênée. Va t'en, Paol !!

─ Mais nan, t'as qu'à nous rejoindre, lançai-je à la porte, pas plus embarrassé que ça.

J'avais compris comment Paol fonctionnait, il fallait juste lui tenir tête, et elle rendait les armes aussitôt.

Le rire flûté de Paol nous parvint, et nous l'entendîmes descendre les escaliers, comme prévu. Sacrée Paol. J'obligeai Dani à abaisser les mains et lui décochai un sourire moqueur.

─ Elle exagère, dit Dani tandis que je la fixais d'un œil goguenard. C'est tellement relou des fois de vivre à plusieurs !

─ Roh ça va, elle nous embête juste un peu... En plus c'est vrai que t'es bruyante. Oh querido oh oui mon Alessio plus fort !

─ Dis donc, protesta Dani, les joues très roses. C'est pas à ce point-là, t'abuses !!

J'éclatai de rire. C'était exactement à ce point-là, ouais ! Et j'adorais ça d'ailleurs.

Le Solstice d'été (HB 2)Where stories live. Discover now