épisode six

44 5 6
                                    

OCTAVIA

Je veux mourir.

La journée a très mal commencé à cause de la jumelle maléfique du beau Nathaniel. Puis ce sale petit stalkeur de Ken est apparu et mon moral a chuté de cinq points. Et comme si cela n'était pas suffisant, il fallait que je me retrouve dans cet espèce de club basket de m****. C'est pourquoi je traverse la cour en bougonnant, cherchant désespérément l'entrée du gymnase.

Foutue dyspraxie.

– Eh la nouvelle !

Je fais volte-face et me retrouve face à une espèce de copie de Joe Jonas aux cheveux rouges et au look de rockeur crasseux que Ginny aime tant, assis sur un banc à fumer une clope.

– T'es au courant qu'il y a une photo de toi qui traine ?

– T'es qui toi ? je réplique. Et t'as vu cette maudite photo ?

– Bien sûr, comme la moitié de l'école.

Il saute de son perchoir et fait quelques pas vers moi.

– Je suis Castiel.

– Cool, je m'en tape.

Je lui tourne le dos mais il continue :

– Tu sais qui a fait le coup ?

– Ouais, ces trois filles stupides ! je marmonne en croisant les bras, continuant d'avancer.

– Il y en a pas mal des filles stupides dans cette école !

– Waouh, je réplique en faisant volte-face vers lui. Quel feministe !

Il se met à rire avant d'ajouter :

– Tu parles de la sœur de Nathaniel et ses copines ? C'est vrai que question pimbêches elles tiennent un bon palmarès...

– Merci pour ton avis mais je t'ai rien demandé, je réplique. Faut juste leur apprendre la vie.

– Et tu vas faire quoi ? Les taper ?

– T'as jamais vu Mean Girl toi, je réponds. Franchement, les lycées de bourgeois comme ça, c'est désespérant. Vous êtes là à vous donner un genre de gros dur alors que vous seriez incapable de vous en sortir sans papa/maman.

Je mets fin à la discussion et me retourne vers le gymnase.

– Eh bon sang ! Elle est où l'entrée de ce foutu terrain de basket !

– Je sais où c'est moi !

Je me stoppe et me tourne lentement vers Castiel.

– Tu vas m'aider ?

– Rêve.

– J'aurais dû m'en douter, je marmonne avant de continuer ma route.

Quelques instants plus tard, l'imbécile en rouge marche à côté de moi, sous prétextant que "de tout façon je dois y aller aussi".

– Tu sais ce que tu dois faire au moins ?

– Nope.

– Fff, ils aident pas à l'administration. Ils te demandent de venir aider dans un club sans te donner plus d'infos...

N'ayant bien évidemment pas prévu de faire sport aujourd'hui (ni jamais d'ailleurs), je n'ai absolument aucune affaire. Dajan, le directeur du club m'apporte une cagette remplie de vêtements pour que "je pioche ce dont j'ai besoin".

– Je préfère encore passer une heure enfermée avec un malade de peste que d'enfiler cette... chose... je commente en prenant entre deux doigts l'un des maillots bleus.

this is me trying || Amour SucréWhere stories live. Discover now