épisode cinquante-sept

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OCTAVIA

– Je-Je trouve qu'il y avait quelque chose de troublant dans cette voix...De trop merveilleux pour être vrai... il s'agissait peut-être d'une créature mystérieuse (rire de Castiel), d'un lutin, ou...

Un hennissement coupe le monologue de Nate à propos de ma belle voix alors que sa cape et ses chaussures se font la malle. Je fais semblant de jouer avec l'eau de mon ruisseau à l'autre bout de la scène, priant pour que mon imbécile de prince ne bug autant qu'en répétition.

La doublure de Nathaniel entre en scène près de moi, jouant le hibou doté d'une cape et s'approche de moi alors que je caresse une peluche d'écureuil. C'est alors que la doublure arrive et que je pousse une exclamation :

– C'est lui ! C'est le prince de mes rêves !

(rire de Castiel)

Je laisse retomber ma cape par terre et fais une révérence à la doublure avant de dire :

– Vous savez Majesté, je n'ai pas le droit de parler à des inconnus... Mais vous et moi, nous nous connaissons !

La célèbre musique retentit et nous commençons à danser joyeusement sous le regard d'un Nathaniel caché derrière sa sœur. Je me laisse guider par la doublure, jusqu'à ce que je sente la présence de Nathaniel dans mon dos. Ses mains se posent sur mes poignets et je me retourne, étonnée.

Je cherche à m'éloigner de lui mais il me retient.

– V-Veuillez m'excuser... dit-il difficilement.

Je lui lance un imperceptible sourire d'encouragement et il continue :

– Je ne voulais pas vous effrayer...

Je cherche à me détacher de sa prise mais là encore il me retient.

– Oh ce n'est... je murmure. Ce n'est pas ça... C'est que vous êtes...

Bug de Nathaniel.

– Une inconnu ? souffle Melody en bas de la scène.

– Une inconnu ? répond Nathaniel.

J'acquiesce.

– M-Mais vous oubliez que nous nous sommes déjà vu..

– Nous nous sommes vus ? je répète.

– Mais voyons, reprend Nathaniel en m'attirant légèrement vers lui. Vous l'avez dit vous-même : au beau milieu d'un rêve.

Sa deuxième main saisit la mienne au moment où Ginny nous fait signe que la musique démarre et nous commençons à échanger quelques pas de danse maladroits.

– Tu t'en sors bien, je murmure.

– Pas autant que toi... murmure-t-il sur le même ton.

– Fais semblant que ceci est un rêve, j'ajoute.

– Je ne peux pas... répond-t-il.

Il me fait tourner sur moi-même avant de me ramener délicatement à lui (mouvement que nous avons dû retravailler une bonne vingtaine de fois). Son souffle effleure mon visage et je ne peux m'empêcher de fermer les yeux pour profiter de cette étreinte.

– Si je le faisais, reprend-t-il. Je ne voudrais jamais me réveiller...

Là c'est moi qui suis en train de rêver.

Il ne peut pas avoir dit cela.

C'est impossible.

NATHANIEL !!!!

this is me trying || Amour SucréWhere stories live. Discover now