Je regarde les ruines de ma gloire et je me demande ce qui m'est arrivé
Des terreurs de la part des cieux cruels
Aux tombes qui volent nos bien-aimés
Et oh Dieu que j'ai plein de chères à mes lettres
Ces lettres qu'on ne peut brûler jusqu'aux cendres tant elles sont elles-mêmes feu et rage
Je regarde mes sourires cassés et j'entends le vent de mes rires affaiblis
L'agonie des vivants m'encercle de ses fils en épines transperçant mon pauvre organisme en quête de liberté et de paix
Mais tout a un prix et le mien se trouve dans ma faiblesse d'espérer
Je me suis regardé d'en bas
Et je l'ai vu
Une moi sans attachements
Libre comme l'univers
Sur le toit et au bord du vide
La folie d'en bas me chante de laisser aller
Je me suis regardé longuement et je me suis demandé si ce n'était pas ça la liberté
Et c'était la pire pensée de mes obscurités
Comment pourrais-je me haïr autant jusqu'à m'y abandonner sans remords ?
Comment pourrais-je ne pas me pardonner ?
Quand est-ce que la compassion m'avait quitté ?
Vole en fixant la direction de tes rêves
Les cieux, les palais de nuages, les bijoux d'étoiles
Voilà ce que ma conscience me murmurait
Et j'étais séduite
Atrocement hors de ma tête
Je sentais aux bouts des doigts l'extase me caresser
La passion des folies crépitait
Le violon de mes chagrins
Et d'un coup c'était moi qui étais là-haut et l'autre moi en bas me souriant malicieusement
Je savais qu'elle avait gagné au moment où j'ai entendu la mélancolie des airs
Je savais qu'elle avait gagné la guerre
J'étais fatiguée de me battre et elle m'avait poussé jusqu'aux limites de mes pires folies
Elle avait gagné et j'avais enfin lâché prise.
أنت تقرأ
«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
الشعر"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...
