La descente vers les enfers
Si facile à y parvenir
Coucher les erreurs sur le feu de la tortureJ'ai bu de cette eau douce
Et ma gorge s'est brûlée
Ton prénom imprégné
Même dans un organisme si complexeTout un tas de personnes
Tout un tas de sentiments
Des non-dits et des vécus non racontésQu'as-tu laissé derrière toi ?
Toi qui se vantais l'âme retranchée ?
Qu'as-tu engendré ?
À part des malheurs inexplicables
Des idées irrationnelles
Et des roses non arroséesTu étais ivre quand tu m'as dévoilé ta face noire
Et j'étais sobre quand je t'ai enlacé
Tu disais que la vraie laideur pétillait à l'intérieur
Mais il n'y avait rien de laid à propos de toiCe n'était qu'une erreur et c'est tombé sur toi
Toi qui maudissais le destin
Le destin fut la poésie d'une vie que peu comprennentTu voudrais que je te crache à la figure
Que tu n'étais qu'un misérable pécheur d'excuses ?
Tu n'en étais pas un
Au fond, tu es bon et profondément perduAlors cesse de me passer le couteau pour que je l'essuie sur ta gorge
Pas même la balance de la justice ne fera alourdir ta peine à mes yeux
Car à son bout tu me trouveras en train de l'équilibrerDis-moi, y a t'il de plus précieux que la liberté ?
Je te l'ai offerte avec mon nom sacrifié
Ne crie pas au monde entier une vérité que t'as inventée
Puisque je connais tes murmures qui pleurent ta bontéL'obscurité t'a visité et n'a pas su décapiter
Parce que tu ouvres ta porte à tout ce qui fait chavirer ton envie de disparaître
Et garde ton faux sourire sadique
Derrière, je vois ta peur agonisante
Suffoquer ton âme vivante.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...