C'était comme une foudre frappant l'océan
Transformant sa tranquillité en égarement
J'aurais pu te souhaiter la mort
Mais comment oserais-je regarder ma propre perte et la saluer ?Mon miroir est sale de sourires
Au fond je vois les fissures
Les débris ensanglantés et les cris dans les airs
Ils se régalent d'une personnalité inventée
Je voulais juste un livre pour m'y plongerEt vois-tu ? c'est le vécu qui m'a rattrapé
Je ne voudrais pas écrire sur toi mortÊtre celle qui étale de la terre sur la muse
M'est si terrible
C'était comme si on me demandait d'arracher mon cœur et de l'enterrer
Pour l'amour de tout ce qui est sacré prenez moi en premier, avant que je ne perde mon étincelleVivre dans la noirceur après une telle lumière
M'est inimaginable
Je ne veux regoûter aux pleurs du chagrin
Le genre de chagrin qui ne guérit jamais
Celui qui te troue le cœur et te laisse baigner dans un vide immense
La tête remplie de questions
Se torturant et se demandant à qui rejeter la fauteLa temptation au péché
La sensualité du désir
L'attente sucréeDans quel verre se verser ?
L'horloge crie puis crache ses remords
La nuit je ne dors plus
Trop occupée à m'arracher
Trop occupée à compter mes disques rayésLa démolition d'un être si chère
Mon reflet fissuré
Mes mains tremblantes
Le regard longtemps tapis dans l'ombre
À élaborer des stratégies avec un diable sans génieJ'ai longtemps gardé la bouche scellée
Pour le bien de ces cœurs en poussières
Jouer aux victimes n'a jamais pris de l'élan
Même avec un sabre au dos
Jamais laisser la porte ouverte à une vérité bouleversanteLes plaies dès qu'elles commençaient à se fermer cette satanée de voie persuadait le plus sain d'entre nous à les réouvrir
Afin de laisser la brute fraîcheur de la douleur retrouver son chemin dans nos veines fragilisées.
VOCÊ ESTÁ LENDO
«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poesia"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...