𝑭𝒊𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒆́𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆.

7 2 0
                                    

Étendue sur un nuage
Drapée de soie
Longs cheveux tissés de rayons de soleil et de fer fondu
Regard endormi
Cœur paisible

Ivresse enchanteresse
La poésie se lamente
Et moi éplorée, je me lasse de prose

Défigurée de tendresse, je me passe de la langue brute
Je veux des paroles lentes pour séduire l'artiste de mon esprit
Des verres de poème pour alléger mes douleurs
Et des lettres beiges pour clouer mon bec

Dans mon jardin grec
Aux arbres taillés et aux statues en pierre
Je m'y trouve près de la fontaine claire
L'assiette en porcelaine porte mes figues mortelles et ma plume impérissable
Mon verre coule d'ambre et je m'écroule d'ombres
Je me dandine sensuellement comme si j'avais le luxe du temps infini

Fée de la nature céleste
Limpide aux couleurs vives
Céleste est la main qui sait écrire sur les états d'âmes étrangers
Maléfique est cette femme dramatique
Brin de renard dans les traits, brin de marron automnal

Je me perds dans les labyrinthes de mon imagination
Fictive même dans la réalité
Quelle sublimité, quel spectacle pour les yeux qui cherchent l'art
Calamité dans ses verdicts susurrés charnellement dans l'ouïe sourde

Courtiser la flemmardise
Se baigner dans le miel des mensonges
Caresser les épines rosées
Séduire le feu doré
Perdre la tête dans des muses tétanisées
Senteurs de jasmins et de fleurs de fell mélangés

L'éternelle douceur s'agenouille
Je l'embrasse, je lui chuchote toutes les atrocités qui font vibrer les cœurs
Et elle fond sur moi
Me couvrant de sensations, d'émotions et d'illusions Me rendant une statue cassée, brisée, détruite de beauté
Une légende sur les langues des petits et un rêve pour mes visiteurs romantiques.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Where stories live. Discover now