Combien de fois suis-je sorti sur la terrasse
Oú j'ai regardé le vaste ciel
Et pleurer pour différentes raisonsPasser des décennies à désirer la lune, pourtant, je me cachais derrière les étoiles ténébreuses
Effrayée de la lumière froideComme un vénérable fantôme des nuits majestueuses
Je me baladais dans les ombres
Me faufilant entre les creux de l'obscurité
Me perdant dans ma contemplation des cieux
D'un coup, tout me semblait immense et éternelMais je fuyais,
Je fuyais le clair de lune comme si ça me brûlait la peauJe me retrouvais derrière les étoiles mortes en train de causer à mes blessures
La fraîcheur du noir n'était plus un confort
Je continuais de chuter au ralenti comme une plume
Comme toute démolition intérieureJe n'étais qu'une petite interruption dans le courant
Un silence déjà enterré
Je me voyais caresser la surface de cet astre et me peindre en blanc angéliqueHélas je n'étais pas une pour la brillance
Juste une tranquille brise d'air nocturne qui passait et ne revenait jamais
Une mémoire qui faisait la cour à l'oubli
Tantôt le taquiner, tantôt le séduire jusqu'à ce qu'elle se malmèneLe monde ne savait pas vivre dans la nuit, il s'offrait au sommeil et oubliait que le jour pouvait être si sinistre
Moi, moi j'adorais porter mes ombres sur moi
Comme de la soie qui allège mes picotements
J'aimais le mystère étoilé que la nuit semblait murmurer à ceux qui l'attendaient
Hier encore, je mourrais suffoquée
Ce soir, je donne toute mon intensité au vaste champ nocturne.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...