Enveloppée par la lumière d'une petite bougie
Pas de bruit, pas de chaos
Une flamme dansante
Une autre mourante
Et autour d'elles une noirceur plus lourde que la pierre
Les ombres silencieuses s'accrochant aux murs
La solitude teintée d'extase
Je prends ma plume et je parle aux morts
Les anciens et les nouveaux
Je ne visite pas les tombes
Mais je leur écris à chacun sans oublier leurs mémoires
Au lieu des fleurs fanées je leur offre des mots gravés
Une poésie ironique
Car au bout du tunnel un autre chemin nous attend
Le sablier muet sait chavirer les plus sensibles aux tics de la vie
Je me souviens d'eux tous
Ceux qui m'ont aimé et ceux qui m'ont trahis
Ceux qui m'ont accompagné et ceux qui m'ont lâché
Je défi la mort à chaque instant
Par mes paroles et mes silences
Je cicatrice mal parce que j'aime en saignant
Mon sang abondant
Décorant mes sabres et ma couronne
À la poursuite de l'aventure, j'ai finis enterrée dans le désert de l'oubli
Un désert aussi cruel que l'horrible réalité et ses ombres
Un désert de mille rayons de soleil et d'obscurité.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...
