𝑷𝒂𝒖𝒎𝒆́𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒊𝒂𝒓𝒊𝒕𝒆́.

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Bonsoir,
À toi qui me cherches de l'autre côté

J'ai le regard fixé sur le ciel
Paumée dans une étrange planète
Ou devrais-je dire familière ?
Car, tout me paraît mien
Les odeurs d'un chez-moi
Sauf pour ce trou au fond de l'âme qui essaye d'engloutir ce qui me reste d'assez bon

J'ai baissé le regard
Et ce, pour une fois
J'essayais moi aussi de te voir à travers cette brume empoisonnée

On a essayé de nous démêler
Nous, deux âmes colorés de drames
Par pure fierté et orgueil, on s'est déchiré,
le venin craché.

Ma tragédie, c'était de n'avoir jamais eu l'occasion de te montrer la noirceur qui apparaissait quand ma flamme s'éternisait
Mais j'ai eu la chance de vivre un rêve même s'il est fini
Il y a eu un temps il a existé
Même si aujourd'hui le vent ne frappe plus deux fois à nos fenêtres
Tu sais que ma bougie sera allumée à jamais
Pour t'éclairer jusqu'à ma tombe

Le jeu de l'ignorance a fini par nous dévorer
Ils ne savent pas l'intensité de nos minuits chagrinés
On n'a pas beaucoup parlé, le silence l'a fait pour nous

Tu sais aussi ce qui a rendu la vie à nos cœurs meurtris ? Ces écrits gravés en or sur ce ciel noir de regrets,
Car je me reconnais en tes écrits sur mes cieux orangés

Tu m'écrivais,
Et je me reconnaissais dans chaque lettre dessinée
Je te lisais parler de moi
Mais je voyais une autre personne
J'aimais ta façon de m'aimer
Et j'admirais comment tu me regardais

Tu m'écrivais,
Différentes histoires avec toujours le même personnage
Tu avais un roman pour chaque émotion ressentie et oh qu'est ce que ça me rendait ivre !
Tu berçais mes illusions de poésie
Et je lisais ta lumière en encre dorée

Si un jour et on se perdra, c'est sûr
Faisons en sorte de nous relire
Peut-être qu'on finira par se retrouver

Ma plume t'a transpercé depuis longtemps
Tu saigneras pour moi, m'as-tu dis
Et moi de même figure toi
On va s'égarer dans cette douce ivresse
Alors je te laisse ces lettres
Pour faire sourire ton cœur
Et si je ne suis plus là
Garde une partie de moi
Et souviens-toi que mes paroles ne sont que des roses qui ne savent faner.

               À toi compagnon d'un instant qui dura l'éternité.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt