Je me cache de ce soleil éblouissant
Sur son trône en perle
La couronne flottante
Les chaînes en or
Les yeux brûlants
La chevelure comme un voile en soieInsaisissable cette reine ;
IncomparableJamais vu un être si dangereusement éthéré
Le regard qui te transperce jusqu'aux profondeurs de tes tripes
Ses paroles tranchantes et mélodieuses
Dotée d'une force et d'une élégance qu'aucun roi ou reine ne possède
Tous désirent être à la place de cet astre qui même la lune n'ose pas lui faire de l'ombreUn soir, le sabre endormi et le cœur alourdi
Je me baladais dans les jardins majestueux de ce royaume fantastique
Et sous un particulier balcon
J'ai aperçu ce qui m'est interditEntourée de ses anges gardien
Qui pourrait l'approcher ?Moi chevalier de son ombre
Ni les plus nobles de mes gestes
Ni les plus poétiques de mes mots
J'arriverai à avoir rien qu'un seul regard de cette créature tant fascinanteLa bouche scellée
Mon âme s'agitait
Je voulais avoir rien qu'un bout de cette lumière afin de m'éclairer lors des ténèbres
Et le chemin fût si court vers elle, mais si long loin d'elleQue faire quand le destin se tait ? Quand le monde s'arrête de tourner ?
Que faire, baigné dans un tel silence ?
Je la voyais de si bas, l'agonie emprisonnant mes désirsCoup de foudre ou chute libre ?
Je n'ai su quand ni comment, mais sous son charme, je résidais
Et pourtant elle n'avait fait que me caresser du regardJe me délectais de son image
Je me rendais ivre de ses murmures dédiés à la nuitElle paraissait mélancolique
Elle paraissait furieusement calme
Dans ses yeux une histoire non lue
Que je voulais tant entendreJe me suis mis sous le clair de lune
Et je lui ai causé en tant qu'une âme seule qui reconnaissait une autre
Et elle avait souri tendrement en enlevant sa couronnePuis le destin avait repris son mouvement
Comme une horloge, doucement, férocement, terriblement avançant vers la fin
Mais son chant m'était plus clair qu'avant
Car maintenant, je voyais ce qui me manquait
Ce qui tirait mon être vers ces jardins à cette heure-ciElle dévala les escaliers de marbre et me rejoint près du lac
Son bras dans le mien, je la guidai vers là où les saules pleureurs sauront donner de la magie à nos peines ensanglantéesUne nuit d'un bleu royale, parsemé d'étoiles brillantes
Le ciel n'avait jamais été aussi beau qu'avec elle à mes côtésOn se confia des secrets dangereux
Et sous son regard profond, j'ai compris qu'avec elle, on était qu'un mystère dans le monde de la tendresse et la cruauté.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
कविता"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...