𝑨̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒐𝒖̀...

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À l'écart entrain de sombrer
S'enivrer du noir et s'exalter des ténèbres

À toutes ces fêtes où je m'y rendais
La boule au ventre et le cœur emballé
D'un temps joyeux dont tout le monde s'en régalait
Entourée et plus perdue que jamais
Une musique qui éclate les bulles
Et la mienne se protégeant de cette folie incendiée

Vêtue de futilités et de paroles mielleuses
Souriante avec l'envie urgente et persistante de se déchirer
De la porte où tu rentres pour poser ta morale et danser nue avec la stupidité
Des conversations vides manquantes d'air et de but
J'aurais tout donné pour une escapade de ce terrain glissant aux pièges affligeants

De là où je suis
Une fenêtre sous mon nez me chantant
Un soleil colorant mon ciel gris de ses rayons enchanteresses
Un soleil de minuit aussi maudit qu'un exilé

Au bord d'une fontaine mon cœur reposait et mon âme le poussait à se lever, à bouger, à se battre
Elle irradiait de colère et de haine face à la raison de son emprisonnement

Je la comprenait, après tout j'en voulais moi aussi à mon cœur d'abandonner
Je la voyais tourner autour de lui et fulminer de désespoir
L'implorant de se relèver
Essayant de lui montrer la beauté dans ce qui persistait malgré les ruines
Comme un chemin de lune ou une rivière de neige
Comme le silence des mers et les cris des tonnerres
Comme les royaumes au delà des nuages et les paradis sous terre

Mais il refusait d'écouter, déserté de conscience
Admirant le vide d'un regard amoureux
Et elle se faisait retenue par la folie qui souriait comme un diable
Je les voyais se battre pour un être qui était désespéré pour la paix
Et ils en étaient tout sauf une

Je voyais mon âme attristée regarder ses battements abattus couler vers la noirceur du néant
Sous un arbre de poison
La folie entourée de chaos, se délectait, satisfaite d'une telle scène

Je les fixais de loin et je voulais les brûler tous ou les enterrer sous du magma
Mais la guère avec eux n'était jamais finit
Mon cœur saignait et mon âme criait d'agonie
Elle voulait juste vivre et mon cœur cherchait au delà des désirs

Mes états d'âmes enchaînés par ce bout d'organe qui ne battait que pour lui même
Égoïstement pour ses envies oubliant de raviver l'âme de passion

Et quel pouvoir avais-je face à leur désespoir ?
Entre la folie qui se régalait de ses catastrophes
Et mon âme qui s'éteignait à petit feu, mon cœur dormait, ivre de douleur
Je les regardai de mon coin, un sanglot de rage m'étouffant
Et une promesse silencieuse que la fin approchait avec miséricorde et pénombre.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant