𝑼𝒏 𝒄𝒊𝒆𝒍 𝒆𝒏𝒇𝒍𝒂𝒎𝒎𝒆́.

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Deux bougies et un ciel enflammé
Un écho de mon silence
Vide, mais remplie de reproche

Un mal incompris
Un mal se cachant des yeux de la vérité tout en la réclamant

Un sang bouillonnant
Empoisonnant la candeur
Des murs blancs

J'en ai vu
Enfermée dans mon propre état d'esprit
Criant à la mort toute la détresse des étouffées
Et souriant de douleur de la part de mes blessés

Les picotements légers d'un départ prévu
Un ouragan dans un corps meurtri
Le sens chatouillé de fiction
De livres incendiés et de corps désertés
Qui resterait pour me parler de la vie, de l'amour et de l'amitié ?

À qui vais-je parler de ce paradis qui me hante ?

Qui me parlerait du temps et qui me conseillerait de garder que le bon quand tous les bons sont déjà là-haut ?

Je ne cesse de me tourmenter à propos d'un avenir qui n'est pas à ma portée
Loin de l'achever
Parce que plus on achève le lendemain et plus on perd patience et âge qui finissent par nous donner l'air d'avoir les os sur la peau

Je te donnerai autant d'excuses que tu voudras
Je n'ai plus de place pour toi
Ou peut-être que si j'en ai beaucoup, mais guère l'envie de dégager les anciens meubles

À vrai dire, c'est vide
Mais nostalgique
C'est aussi une paix que j'accepte pleinement
Tant que le soir, je ne repense à quiconque

Alors si tu vois du feu auprès de moi, viens te réchauffer, mais n'oses pas me demander de te dévoiler des secrets
Car chaque soir en ma mémoire, j'allume deux bougies
L'une pour moi et l'autre pour l'univers de l'au-delà qui ne cessera de m'héberger.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Where stories live. Discover now