«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»

𝑳𝒂 𝒑𝒐𝒆́𝒔𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒂𝒐𝒔.

Loyale aux masques et aux jeux de mots trompeur
Ma bouche qui te chante mille mensonges et déceptions
Ne m'en veux pas pour mes malices
J'aime et j'ignore
Je hais et j'avance
Ma corruption me ravit et m'enchante
Mon charme est aussi maudit que les sorts noirs

Mon cupidon est mélancolique
Il vise et il rate
Sa flèche n'a encore trouvé un cœur tendre pour abrité ses erreurs
Après qu'il s'est ramassé l'hiver et ses tempêtes il se replie et s'oublie dans sa tristesse
Prisonnier de ma raison, mon amour avec précaution

Il pleure sa court rempli de charmeurs affamés
Mais le plus important c'est qu'il me me maudit toujours
La hache à sa gorge
Son bourreau
Il s'enrage et je l'oppresse

Lui qui cherche à ruiner ma parfaite armure
Hélas, Le destin la lié à une diablesse moqueuse
Un clown sans maquillage
Une arrogante maîtresse à la langue d'enfer
Un tourbillon de désastre derrière son sillage
Une humaine si corrompue par un cœur qui ne bats qu'à sa règle
J'aime et je hais d'une passion tordu
C'est ainsi et c'est la vérité

Il ne doit pas m'en vouloir ce cupidon, on le sait tous je suis têtue
Depuis la nuit des temps ça s'est écrit de la sorte
Une humaine maladive pour un ange catalyseur

Je mourrais d'ennui mon cher si je navigue sans pirates
Je suis attiré par la poésie du chaos
Tu n'en est pas capable
Libre à mes actions et libre à tes mauvais choix
Tu n'aurai jamais dû venir dans mon palais
Je te fascine par mes malheurs, je le sais
Mais j'aime m'anéantir

Je brûle de mal, de haine mais jamais de peine
Ne m'en veux pas toi aussi, tu as osé jouer avec moi
Assume en les conséquences
Nous deux c'est pas pour la vie
Mais je t'avais déjà promis l'éternité
Je te verrais là où je pourrais te charmer proprement de ma tendre cruauté
Jusque là, je te laisse t'égarer dans ta brume
Je t'attendrai auprès du dernier point final
Promis, je serais un ange cette fois-ci.