Mes larmes cristallines sont venues s'allonger sur mon cœur bleuté
Je m'étais trop abîmée dans la lumière
Jusqu'à m'en brûler l'âme
J'ai finis par éteindre le soleil
Ce maudit astre que je passe ma vie à fuire
Cherchant l'ombre, la nuit absolue
Le noir pour alléger les picotements de ma haine enragée
J'échappais à la vie, à la mort et tout ce qui se trouvait entre elles
Mes pensées trop vivifiantes ont fait de moi un être fébrile
Je frissonne mais je fuis toujours la chaleur
Si je m'y habitue que ferais-je avec le comfort ?
Je m'attache rarement mais si je finis par aimer le jour et qu'on m'éteins le soleil
Qui m'appaisera après une telle rupture ?
Moi qui adorait me cacher, que ferais-je si j'apprenais à me connaître ?
M'exposer ainsi est si risqué
Et tout risque est empoisonné
Mais celui-ci était d'une saveur que seul l'idéal trompeur avait à offrir.
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...
