𝑳𝒆 𝒔𝒊𝒆́𝒈𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒐𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒆𝒏𝒆̂𝒕𝒓𝒆.

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Tu ne me dois rien
On ne prendra plus le même train
J'ai changé de raies

Les paysages plus beaux
Mais moins plaisants

Ma table vide
Et mon livre remplie

On me regarde du coin de l'œil
Et on me dit que mes yeux sont des serrures

On ne pouvait lire en moi
Pourtant, mon amour unique débordait de mes doigts
Mon sang répandu autour
Ma lumière vacillante qui n'a pas d'ombre
Ne fais qu'accentuer le mystère de ma tragédie

Je fixe encore cette place en face de moi
Chaque phase, un nouvel astre
Le sentiment de familiarité n'apparaît qu'au moment des adieux

Mon café noir et refroidi
Se versait en goûtes d'or triché
Mes discussions parties en l'air
Gravaient des trous au fond de mon être

Chaque jour, je me dis que j'ai forcément oublié quelque chose
Et ces souvenirs ne me donnent que des fragments amers

Dans ce train qui marche à l'envers
Je n'entends que des bribes de mes anciennes détresses
Parfois, j'arrive à ignorer
Et parfois, la glace se brisait

Ça n'a plus le même goût
L'excitation s'était éteinte d'un coup

On ne m'a pas vraiment attendu
J'étais revenu trop tôt
J'aurais dû rester et m'oublier
Mais le manque de passion me ravageait

J'aime ce voyage
Peut-être que ça me rend malade à des moments
Mais les compagnies que j'ai sont à moment ravissantes

J'avoue qu'aujourd'hui cette place ne laisse que de mauvais souvenirs
Mon livre est jauni
Et mes écrits ont grandi
Je ne suis plus autant fascinée par la nuit
Tant que le jour me vas bien

C'est paisible
Fin, je crois...
C'est fade surtout
Je ne ressens plus ce feu à l'intérieur de moi faire des miracles

Tout est devenu banal
Et la fatigue m'emporte aux nouvelles rencontres

Ça m'agace, ça m'irrite et ça m'ennuie

Je n'aime pas le début ni la fin
Mais le milieu est si mielleux que je ne voudrais pas que ça disparaisse

Arrêter la pluie des mots
Quelle débilité m'avait gagné ?!

Je vivais de ma folie dévorante
Et maintenant rien que je tombe sans volume

Douce comme un nuage
Je désire le ciel comme jamais
Faire partie de la sublimité
Je sens au fond de moi
La beauté crépitait
Je sens ma passion se lever quand l'aurore se pointait

Je sais qu'au bout du chemin
La légende parlerait de moi
Alors je garde la tête haute pour voir le septième ciel malgré l'empêchement du plafond blanc.

«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»Where stories live. Discover now