Je me souviens si clairement de ton regard perdu en me disant à quel point tu voulais partir, disparaître et être oublié
Je me souviens de la contradiction dans tes paroles quand tu avais ajouté juste après que tu avais peur d'être oublié
Tu voulais juste qu'on écoute ton silence, qu'on voit ta vulnérabilité gracieuse et qu'on t'habille de vérité et d'honneurJ'avais compris que tu ne savais plus où donner de la tête et que tu rêvais de disparaître si on continuait d'accumuler tes tragédies avec des drames
Tu m'avais dit qu'ils y avaient ceux qui aimaient raisonnablement et avec sagesse et ceux qui aimaient avec toute leur âme, avec chaque once de lumière et de noirceur en eux, et tu étais de ceux qui aimaient avec le cœur saignant et l'esprit enflammé
Je sentais ta présence tout près de mon corps même si tu étais mille lumières loin de ma vue
Je te cherchais dans le noir sachant que tu résidais dans le feu de la brillance absolue
Tu étais un mystère gardé par mes cieux noirs
Et tu me voyais comme une fleur naissante sur ta tombe
Et tu vois ?! Cela n'a rien de charmant si je naît de ta mortQuand l'univers s'est étalé de chaos et d'étoiles
Je t'ai choisi mon soleil tant tu m'allumes quand je m'éteins
Comme les cendres d'une vieille cheminéeJ'écoute les douces paroles murmurées par la pluie
Et j'entends ton chagrin toquer à ma fenêtre
Pour me jouer les mélodies
Des champs de fleurs sans odeur
Des océans aux naufrages
De la terre mélangée avec le sang de nos veinesDis-moi, combien de saveurs nous restent-ils si le macabre décore les beautés ?
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«12 𝑺𝑨𝑰𝑺𝑶𝑵𝑺 𝑫𝑬 𝑴𝑰𝑵𝑼𝑰𝑻.»
Poetry"𝐿𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡." { 𝑅𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 } Au milieu d'un océan étranger, une bouteille en verre couverte de vagues agitées, traversait l'inconnu, voyageait sous les...