Chapitre 44 - Prémices (PDV Robin)

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Média : Undress Me Now - Morcheeba

Samedi 5 Octobre 2019

A présent que Daniel a raccompagné les parents d'Annabella chez eux et que ses amis sont partis, ma jolie brunette vient se poster à côté de moi tandis que je débriefe avec Natasha et Alessandro sur le succès du gala. Je m'entends très bien avec le fils Armanini, il sait ce qu'il veut, il est droit et ambitieux comme moi, j'espère que Natasha ne va pas tout faire foirer. Je l'ai mise en garde vite fait dans la soirée, et j'ai eu droit à son « T'inquiète, je gère ». J'ai confiance en elle malgré sa frivolité par moment, elle ne m'a jamais déçue.

Avant que nous partions, Alessandro attrape sa sœur à part. Confus, j'essaye de lire sur leurs lèvres, mais je n'ai pas saisi un traître mot de leur échange. Ils reviennent tous les deux souriants donc ce n'est visiblement pas grave, et il faut que j'arrête ma paranoïa, cela ne me concernait peut-être pas. C'est qu'il ne faut pas que je me loupe moi non plus sur ce coup-là.

Dans la voiture, je sens Annabella détendue alors je lui pose la question qui me tourne dans la tête depuis qu'on a quitté la salle :

— Il y a un problème avec ton frère ?

Elle pose son doux regard sur moi et me confesse :

— Absolument pas, il me présentait des excuses.

J'attends la suite avec un air interrogateur mais elle n'en dit pas plus et s'enfonce dans le fauteuil en cuir de ma Tesla en fermant les yeux. Je n'insiste pas davantage et appuie sur l'accélérateur pour arriver chez moi avant qu'elle ne s'endorme. Cette fois, j'envisage un autre programme que de veiller son sommeil.

J'ai à peine garé la voiture que Bella ouvre sa portière. Ouf, ma belle est encore éveillée. Je fais le tour de ma Tesla et dépose ma main dans le creux de ses reins pour la guider jusqu'à l'ascenseur. Sa robe dos nu me permet un délicieux contact peau à peau qui me fait déjà frémir. Je me contrôle pour ne pas balader mes doigts sur son épiderme.

Arrivés dans la cabine, je ne relâche pas mon étreinte pour autant, le besoin de la sentir contre moi est trop fort.

Nous entamons juste la progression à travers les étages que je sens Bella se raidir.

— Tu ne te sens pas bien ? lui demandé-je inquiet.

— Non ça va, c'est juste que je ne suis pas à l'aise dans les ascenseurs. Ces cabines suspendues à un fil ne m'ont jamais inspiré confiance, me déclare-t-elle crispée.

Je lui prends les épaules et la retourne vers moi.

— Regarde-moi Bella, je suis là, tu n'as pas à avoir peur, lui assuré-je en rivant mes yeux aux siens.

Et alors que je tente de la rassurer en la couvant du regard, Bella se met sur la pointe des pieds et dépose ses lèvres sur les miennes. Cette pression de sa bouche pulpeuse me fait perdre la raison. Je voulais y aller doucement mais elle a décidé de me rendre fou. Je laisse glisser une main dans son dos tandis que l'autre remonte dans ses cheveux pour la plaquer contre moi et accentuer notre baiser. Ma langue s'aventure à l'orée de ses lèvres et dans un soupir de plaisir, Bella les entrouvre, m'offrant l'intimité de sa bouche. Nos langues s'enlacent, se suçotent, se cajolent pendant que nos mains partent à la découverte de l'autre de manière erratique.

Nous sommes à bout de souffle et passablement décoiffés lorsque nous arrivons devant ma porte. Je me détache à contre cœur de son corps pour taper le code qui nous donne accès à mon penthouse.

Je me tourne vers Bella avant de pénétrer dans l'entrée pour sonder son état d'esprit. J'ai peur que la douce euphorie de l'ascenseur soit retombée en même temps que sa phobie. Mais je suis vite rassuré par le regard brillant et les pupilles dilatées de Bella qui me fixent telle une prédatrice. Mon sexe déjà mis à rude épreuve par notre langoureux baiser fait un bond dans mon boxer. Elle veut vraiment que je perde tous mes moyens cette diablesse.

Bella rentre dans mon appartement, saisit ma main au passage et m'entraîne avec elle jusqu'aux escaliers qui mènent à l'étage. Elle a l'avantage de connaître les lieux et elle sait exactement où elle veut m'amener. Je gravis les marches à sa suite alors qu'elle arrache l'élastique qui pendait de son chignon échevelé pour libérer ses magnifiques cheveux. Aussitôt un effluve de son envoûtant parfum me guide dans son sillon.

Nous parvenons dans ma chambre et ma douce furie me saute dessus pour m'embrasser sauvagement en déboutonnant mon gilet avant de s'atteler à ma chemise. J'ai l'impression d'être un pantin entre ses petits doigts de fée qui parcourent mon torse pour faire disparaître mes vêtements. Même si c'est grisant de la laisser me découvrir avec cette fougue, je lui saisis les poignets avant de me retrouver entièrement nu devant elle. Ce n'est pas que je sois pudique, je n'ai aucun problème avec la nudité. Mais je dois reprendre le contrôle et calmer ma petite diablesse car moi, j'ai envie de prendre mon temps et savourer ce moment que j'attends depuis si longtemps.

Je la retourne et plaque son dos contre mon buste dénudé.

— Laisse-moi profiter de la vue, lui intimé-je en lui montrant le miroir sur le mur qui jouxte mon lit. Regarde comme nous sommes beaux tous les deux ensemble.

Tout en lui embrassant le cou, je fais glisser les fines bretelles qui maintiennent le devant de sa robe le long de ses bras. Son dos-nu ne lui permettant pas de porter de soutien-gorge, sa magnifique poitrine se trouve aussitôt exposée à mon regard. Ma langue parcourt sa nuque jusqu'à son oreille que je mordille lui provoquant des frissons. Elle se cambre pour laisser déferler la vague de sensations que je lui procure le long de sa colonne bombant fièrement ses seins en avant. J'entreprends de défaire la fermeture éclair qui retient sa robe sur ses hanches, le tissu tombe à ses pieds laissant Bella en tanga de dentelle noir entre mes bras.

La voir ainsi exposée dans le miroir telle une œuvre d'art est d'un érotisme fou. J'aimerais immortaliser cet instant avec une photo mais il est trop tôt pour ma déesse de s'exposer ainsi devant mon objectif. Je fais alors un cliché mental de sa divine silhouette pour pouvoir me perdre à nouveau dans ses courbes durant mes rêves.

Me sortant de mes pensées, Bella reprend du poil de la bête et me pousse jusqu'au lit où je me laisse choir avec nonchalance. Elle s'attaque à présent à ma ceinture tout en parcourant mes pectoraux avec sa bouche, ma petite ingénue me semble soudain bien loin. Elle fait coulisser mon pantalon à mes chevilles puis marque un temps d'arrêt et fixe la proéminence de mon boxer en se mordant la lèvre inférieure.

Je n'en peux plus de me retenir. Je la retourne sur le matelas et viens me mettre au-dessus d'elle en disposant un bras de chaque côté de son visage. Je m'imprègne de chaque détail, son visage, son odeur, ses mains qui me caressent le dos, je ne suis que sensations.

— Baise-moi, me supplie-t-elle en oscillant des hanches contre mon érection.

Je suis flatté par l'expression très explicite de son excitation que je peine moi aussi à contenir mais je lui annonce tendrement :

— Bella, je ne vais pas te baiser. Je vais te faire l'amour, je vais m'occuper de toi comme tu mérites qu'on le fasse. Je serai tendre si c'est ce dont tu as besoin ou je pourrai être sauvage si tu le désires. Je suis à l'écoute de ton corps, lui susurré-je en l'embrassant dans le cou tout en remontant vers sa bouche prête à accueillir mon baiser.

 Je suis à l'écoute de ton corps, lui susurré-je en l'embrassant dans le cou tout en remontant vers sa bouche prête à accueillir mon baiser

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With You [Terminée]Onde histórias criam vida. Descubra agora