Tome I • Chapitre 34

2.7K 126 14
                                    

- Mais je suis au Japon Max, je pourrais être sur l'Ile dans une quarantaine d'heures au minimum.

- On est à Paris, on l'a fait rapatrié hier soir.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Comment ça vous l'avez fait rapatrié ? le questionnais-je avec une pointe de panique dans ma voix.

- Le médecin vient d'arriver, il faut que je te laisse. Fais au mieux pour rentrer.

Maxendre raccroche. Je reste avec le combiné contre mon oreille pendant quelques secondes. Il faut que je réfléchisse rapidement. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits. Je ne peux pas aller voir Zak, il est sur le muret des stands. Mes yeux se posent sur Andreas, Andreas Seidl, le responsable principale de l'écurie. Je ne lui a jamais vraiment trop parlé, mais c'est un cas de force majeur. Il est en train de discuter avec un mécanicien. Je m'approche d'eux et me racle la gorge pour leur faire part de ma présence.

Monsieur Seidl, je suis désolée de vous déranger, mais est-ce que je peux vous parler ? Lui demandais-je.

Amélia ! Que me vaut ce plaisir ? Tout va bien ?

- Est-ce qu'on peut aller un peu plus loin ?

Andreas pose sa main dans mon dos et m'emmène un peu à l'écart.

Je t'écoute Amélia, qu'est-ce qu'il se passe ? Me dit Andreas en croisant ses bras sur son buste.

Je viens d'avoir mon frère au téléphone, ma mère est à l'hôpital, en France. Je n'ai pas réussi à en savoir plus, mais c'est grave. Est-ce que je pourrais partir rapidement après la fin de la course ? Je voulais demander à Zak mais il est sur le muret et ...

- Tu as bien fait de venir m'en parler, si c'est grave, tu devrais partir maintenant. La famille c'est ce qu'on a de plus important. En partant maintenant, tu peux arriver en France avant demain matin.

- Merci Monsieur Seidl, vraiment merci. J'appelerai Zak sur le chemin de l'aéroport.

Je lui sers la main et je commence à partir. Je jette un dernier coup d'oeil sur un écran qui diffuse la course. Je souris Lando est deuxième. Je récupère mon sac avec mon ordinateur et je commande un taxi pour rejoindre l'aéroport d'Osaka. Celui-ci ne tarde pas à arriver, je m'engouffre dans l'habitacle et nous partons rapidement. Je pianote rapidement un message sur mon portable.

Moi : Vu avec Seidl, il faut que je rentre en France de toute urgence. Excusez-moi auprès de Lando, mais ne lui dites rien. Pourriez-vous récupérer ma valise dans ma chambre ? Je vous tiens au courant. Merci par avance.

Je mets le grand prix sur mon téléphone, je ne veux pas rater le passage de la ligne d'arrivée pour nos deux pilotes. Je jubile lorsque Lando et Oscar franchissent la ligne sous le drapeau à damier. Ils vont monter tous les deux sur le podium. J'arrive en même temps à l'aéroport. Je me présente à un guichet.

Il me faut un billet pour le prochain avion en direction de Paris, s'il vous plait. Dis-je en m'adressant à une hôtesse.

Mon portable vibre au même moment, je le sors de ma poche, c'est Zak Brown. Je décroche.

Amélia ? Amélia c'est Zak, je suis en bas du podium, tu m'entends ? Me demande-t-il en hurlant dans le microphone.

Oui Zak, je vous entends.

- J'ai bien eu ton message, j'ai fait une demande de jet privée, t'es à Osaka là ?

- Oui, mais je vais prendre un vol commercial, ne vous en faites pas.

Late Night TalkingWhere stories live. Discover now