Notre histoire (bxb)

- Chapitre 19

DISCLAIMER : CHAPITRE VIOLENT

Je serrais mon poing me retenant de l'attaquer. Bon, je n'étais pas non plus dans la capacité de le faire. Il venait vers moi et avait décidé d'écarter mes jambes. En le sentant toucher à ma ceinture, ce fut la goutte d'eau de trop. Je lui donnais un coup de pied au ventre ce qui le faisait tomber du lit. J'essayais de me défaire de ces menottes afin de me libérer. Cependant, je n'y arrivais pas. Je paniquais de plus en plus ce qui n'était pas du tout bénéfique puisque je me faisais encore plus mal. Plus je bougeais plus j'avais mal.

Il venait au-dessus de moi et enlevait le tissu de mes yeux. Je voyais à son visage qu'il n'était pas très heureux du coup qu'il venait de recevoir. Je comprenais alors que j'avais fait une bêtise. Il me donnait une gifle qui était tellement forte que mon visage tourna sur le côté. Je continuais de bouger dans tous les sens, je ne voulais pas qu'il me touche. J'en avais eu assez. Je ne voulais plus sentir ses doigts sur ma peau ou même qu'il soit proche de moi.

- Tu vas te calmer tout de suite sale pute si tu ne veux pas que je te marque.

Je me calmais immédiatement. Je ne voulais pas être marqué par un être tel que lui. Je le regardais et je sentais ma joue chauffée. Elle me brûlait dût au coup que je venais tout juste de recevoir. Je regardais la porte et espérais que quelqu'un vienne m'aider. Andrew se rapprochait à nouveau de moi et il commençait à enlever ma ceinture. Je bougeais encore plus et grognais contre lui. Je n'allais pas me laisser faire. Il me donnait à nouveau des coups et cette fois-ci, pas qu'au visage. Il donnait des coups dans mon ventre, au niveau de mes côtes, de mon bassin. Tout mon corps y avait droit. Je le sentais jubilais ce qui m'énervait encore plus.

- Ah ! Si tu savais comme ça m'avait manqué de te battre.

Comment pouvait-il dire cela ? Pour lui, ce n'était qu'un jeu ? Ce genre de personne me répugnait. Et croire qu'à un moment, je me disais qu'il n'était pas si mal que ça. Les apparences sont tellement trompeuses.

- Bon maintenant, tu vas arrêter de te débattre et tu vas écarter gentiment les jambes d'accord ?

J'étais encore bâillonné ne pouvant pas répondre. Je faisais tout de même non de la tête, mais il ignorait ma réponse. Cette fois-ci, il ne faisait pas les mêmes erreurs qu'il avait pu faire et faisait attention à correctement attacher mes chevilles. Je ne pouvais plus bouger. Je fermais les yeux et n'espérais plus qu'une chose. Qu'il terminait rapidement. Je voulais que ce moment se termine rapidement et surtout, que je puisse oublier tout ce qui s'était passé. Je savais que je n'allais pas pouvoir oublier ce qui était sur le point de se produire, mais je ne pouvais rien y faire. J'étais attaché, et même si j'avais tenté de me libérer, je n'avais pas réussi.

Lorsque j'entendais la porte s'ouvrir, j'ouvrais mes yeux, des larmes coulaient le long de mes joues et je pouvais voir Ayden. Je l'avais reconnu même s'il me semblait différent. Son aura était écrasante, il était rempli de colère. Il me faisait peur même si je savais qu'il n'allait rien me faire. Cependant, j'étais tout de même heureux. Oui, j'étais heureux parce qu'il venait m'aider. Parce qu'à ce moment, quelqu'un venait m'aider. Ce n'était plus la même situation qu'avant, cette fois-ci, quelqu'un était là, Ayden était là. Il s'approchait du lit et défaisait mes menottes et détachait mes pieds. Il me prenait dans ses bras tandis que je le serrais contre moi laissant mes larmes couler.

Il embrassait mon front avant de partir vers Andrew qui avait tenté de s'échapper. Il le prit par le col et le plaquait contre le mur, son crâne faisant un bruit fracassant.

- Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans c'est MON oméga.

D'un seul coup, Ayden donna un coup de poing à Andrew ce qui le faisait tomber par terre. Il lui donna plusieurs coups laissant sa haine s'exprimait. Il lui expliquait, ou plutôt lui criait dessus, qu'il n'aurait jamais dû me toucher à nouveau. Je pensais qu'il allait le tuer, alors après quelques minutes, je partais derrière lui et lui faisais un câlin.