Il a détruit ma vie

21 - Errance

NDA : Commentez, votez et kiffez la vie 😊❤️

Mardi 7 Juillet 2009

Il y a une chose à laquelle on ne s'habitue vraiment jamais, c'est un sentiment dérangeant et constant quoique l'on fasse. Cette impression qu'il manque quelque chose.

J'avais ressentis ça après la mort de Mehdi et je n'ai jamais réussi a faire avec ou simplement de passer a autre chose. Idir avait, par le simple miracle de me rendre heureux, apaiser ce sentiment ou se manque plutôt.

Dans le cadre strict de Mehdi, que je le veuille ou non, je ne peux plus composer son numéro et entendre la douce voix viril de cette homme qui m'a marqué voir traumatisé selon le point de vue. Contrairement a Idir, où je n'ai qu'à appuyer sur une touche...

Ma séparation avec Samir, cet homme d'une gentillesse inégalé envers moi, avait été le suivant de la liste, triste association que de le réduire a cet état au passage... il avait comblé un manque terrible, le temps de notre relation, je lui dois d'être en vie et je n'exagère rien. On ne se relève pas de la mort de son âme sœur, quand on avait l'âge que j'avais. Au lieu de découvrir la vie plus ou moins doucement, moi au contraire, cela avait été un apprentissage à la dure. Samir avait sût trouver les mots et les attentions que mon inconscient criait désespérément d'entendre. Mais tout comme le destin m'avait accordé cet homme sur ma route, les faits on conduit à ce que cela ne soit que temporaire. Et dieu seul sait quel amour j'ai pût éprouver a son encontre.

Le destin a voulut me mettre son grand frère déjà profondément amoureux, sur ma route, j'ignore ce que j'ai fait ou subis pour mériter une telle personne dans ma vie car oui, cet homme ma accompagné et permit de relever la tête avant que mes sentiments, trop longtemps refoulés, ne puisse s'exprimer a son encontre.

Idir reste et restera à ce jour ma plus belle relation, soyons honnête. Harmonie, respect et sérénité était ce qui nous liait l'un a l'autre. Toujours en paix et en osmose, puis cela ne fût plus assez pour lui et même si cela avait une logique indéniable, le mariage entre nous deux devait être l'étape suivante naturelle.

Alors oui, j'ai parlé et dis ce que j'avais sur le cœur, il a eu des mots rassurants en retour. Ceux que je voulais t'entendre me dire mais que malheureusement, les faits ont démontrés, que tu ne pensais pas, ou du moins... tu as été tiraillé entre m'écouter et écouter tes propres envies voir désirs. Je te comprends mais ne l'accepte pas.

Ce foutu sentiment de manque, j'ai juste a appuyer sur une touche, entendre ta douce voix qui m'a toujours apaisé et rassuré. Te demander si tu veux encore de moi, même si je connais déjà la réponse au vue des nombreux messages que tu m'envoies chaque jours.

J'ai arrêté de répondre à ses messages, il ne dort plus, je le sais, je reçois ses messages principalement la nuit quand vient le temps de ressasser et de penser, au lieu de dormir.

Moi de mon côté, je dors mal, je pense à lui presque constamment. Je me suis séparé, seul, d'une partie moi-même a travers ce que Idir est, enfin était, pour moi. Ma communication avec n'importe qui est devenue difficile voir inexistante, d'après mon responsable au taff, c'est un miracle si j'arrive a dire plus de 10 mots dans la même journée. Comment sourire, quand on est séparé de la personne que l'on aime ?

Personnellement, je n'ai absolument pas cette réponse, sinon cela ferait longtemps que je ne penserais plus a son visage, décédé trop tôt. Bref, je vois mon environnement immédiat comme sans espoir et sans avenir. Je suis de nouveau seul, je l'ai choisi et je l'assumerai jusqu'au bout. Ma peur m'a rendu lâche mais j'assumerai toujours les conséquences de mes actes. Après tout, qu'est-ce-qui me défini si ce n'est le courage d'assumer nos fautes ou nos actes ? Le blabla est inutile pour ce sentir vivant ou être soi-même, seul nos actes comptent et parlent pour nous.