Il a détruit ma vie

35 - Onirique

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Je me réveil, j'ignore où je suis... ah si, je suis dans mon lit. Il fait noir, je pense qu'il fait nuit. Je ne me souviens plus de ce qu'il s'est pass- ah si... je m'en souviens bien maintenant... les bâtards... J'ouvre les yeux mais je ne vois rien.

Bordel, je vais encore galérer et me cogner partout si ça continue. Je suis dans le noir complet, mon téléphone vibre sur la table de mon PC, il s'illuminent pendant quelques secondes. Cela m'offre un repère lumineux et c'est limite si je ne plonge pas dessus, pour le chopper.

Je regarde l'heure. Quatre heures du matin et quelques. Je ne m'attarde même pas sur les notifications. Bon génial, on est en pleine nuit et je n'ai plus sommeil. Je soupire.

??? : Pourquoi tu soupires ?

Je ne reconnais pas la voix et sursaute, j'allume la lampe torche de mon téléphone et le pointe dans tout les directions mais ne vois rien. C'est quoi ce bordel, j'entends des voix maintenant. Je tente un « c'est qui ? » On ne sait jamais, vue comment j'ai la tête dans le cul et que je n'y vois rien...

??? : Tu m'as oublié, déjà ?

Moi : Mais, c'est qui qui parle sérieux ?!

??? : Attends, laisse moi t'éclairer un peu mieux, tu devrais y voir plus clair... et là c'est mieux ?

Je me fige devant lui en fronçant les yeux, légèrement. La personne a allumée le plafonnier de la chambre et je le distingue parfaitement. Il s'assoit de nouveau à ce que je suppose être sa place initiale.

Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?

??? : A toi de me le dire.

Je souffle.

Moi : Les traits de ton visage ne sont plus les mêmes.

??? : Normal... j'ai grandit depuis. Ça fait quoi ? Cinq ans ?

Moi : Et quelques... oui.

??? : Je t'ai manqué ?

Moi : On va dire ça... enfin oui, je crois que tu m'as manqué.

??? : Tu fou quoi avec se bouffon sinon ? Je ne t'aurais pas cru comme ça.

Moi : Facile à dire. Je ne sais même plus qui je suis, donc franchement la qualité ? Je ne regarde même plus. Même si tu as raison, je pense que je serais mieux seul, que mal accompagné.

??? : C'est clair.

Je le vois ricaner, comme si ce que je disais était source de plaisanterie...

Moi : Il n'y a rien de drôle, surtout pour quelqu'un qui n'a pas tenue sa parole.

Son rire s'arrête aussi vite et il me lance un regard sévère.

Moi : Tu me saoul en vrai, c'est un vrai fardeau de t'avoir côtoyer. Comme si tu n'avais pas déjà assez foutue ma vie en l'air.

??? : Je ne le dirais pas comme ça et puis c'est la vie, malheureusement. Tu ne peux pas rejeté d'un revers de la main, une personne amoureuse de toi.

Moi : Plus facile à dire qu'à faire... il suffit de voir les deux frères H*****

Je soupire en repensant au mal, que j'ai pût leurs faire, a tout les deux.

Moi : Je n'ai jamais été digne d'eux je crois, Samir était tellement... et Idir n'en parlons pas...

??? : Tu es beaucoup trop dur avec toi-même, je dirais même que c'est l'inverse, c'est eux qui ne te méritaient pas.