54 - Le père...

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NDA : On poursuit sur la même lancée et on approche de la fin et du chapitre bonus héhéhé
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Eïd Mubarak a tout le monde (bah oui, quand c'est la fête, c'est universelle) qu'Allah entendent vos prières et qu'Il vous protège, vous et votre famille. ❤️🙏

Jeudi 2 août 2012



Je suis assis sur un banc au milieux du parc qui fait face devant chez moi, à l'horizon on peut voir un champs de blé ainsi que le début de la forêt et domaine protégé de mon coin. J'entends l'eau de l'étang qui coule en une petite cascade, pas très loin de l'endroit où je me trouve. Mon visage est protégé par l'ombre que projette l'arbre pas loin de moi, enfin c'est un pin massif il me semble.

On est jeudi et malgré que cela soit les grandes vacances pour les étudiants, l'influence du mois d'août ce fait sentir et il n'y a presque pas âme qui vive autour de nous. Je dis nous, car Walid est assis à côté de moi, le regard perdue devant lui. Ce qui est dingue avec se mec, c'est la présence apaisante qu'il dégage a chaque fois, ce côté « force tranquille » qui fait que l'on est juste bien.

Je lui ai déjà dis, je ne suis pas amoureux de lui et je ne peux malheureusement pas lui rendre ce qu'il me demande et éprouve surtout. C'est mec est génial pourtant, mais il est inutile de ce forcer dans la vie. Cela mène dans le mur systématiquement.

Walid : Tu penses à quoi ?

Moi : Rien de particulier, je profite juste du moment. C'est agréable ici avec toi.

Je tourne la tête vers lui pour me rendre compte qu'il me sourit légèrement, les yeux brillants.

Walid : Ça va mieux tes allergies ?

Moi : Oui... le plus dur est passé... putain de pollens.

Walid : Tu as les yeux moins rouges, c'est bon signe.

Moi : Oui, ça va partir petit à petit. Depuis que ça a commencé, en deux mille douze, je déteste la fin du printemps et le début de l'été. Je passe ma journée à éternuer et à me moucher... bref ça me saoul. Mais assez parlé de moi, à ton tour.

Walid : Moi quoi ? Tu as le droit de demander ce que tu veux.

Moi : Hum... bah je ne sais pas moi, ça va de ton côté ? La vie ? La famille, etc... ?

Walid : Ma vie...

Il reste pensifs quelques instants.

Walid : Je dirais la routine en fait, je cherche un truc qui sorte de l'ordinaire mais je ne vois pas. Je me lève pour aller au taff, puis je rentre pour aider ma mère le soir, sinon rien de spécial franchement. Côté famille, mes trois petits frères me demandent s'ils peuvent te rencontrer, mais je les ai calmer direct vue que tu n'es pas fan de ce genre de truc.

Moi : Comment ça « me rencontrer » ? Tu leurs as dis quoi ?

Walid : Euh... tu ne veux pas savoir.

Je fais pivoter mon torse pour lui faire face totalement.

Moi : Dis-moi, tu as commencé donc tu finis.

Walid : En fait, j'ai un peu beaucoup parlé de toi à mon frère le plus proche Youcef, tu sais c'est celui qui a deux ans de moins que moi.

Moi : Tu ne m'avais jamais dis qu'ils savaient pour ton orientation.

Walid : En même temps, j'aurais eu du mal a le cacher... Youcef m'a chopé en train de ken un gars, y a genre huit ans... je ne t'explique pas le malaise, surtout que le gars en question que j'étais en train de, bref t'as capté, c'était le grand frère de son meilleur pote, donc... bref gênant.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now