Il a détruit ma vie

12 - B52

NDA : Lisez, commentez, votez si vous appréciez ^^

17 août 2008

Je suis enfin sortie du taff, Idir doit travailler encore donc j'ai du temps devant moi. Du coup, Olivier est venu me retrouver pour qu'on se pose en terrasse avec Guillaume qui doit venir nous retrouver après quand il a fini son taff chez Disney. Dire que je l'ai pistonné et que ça a marcher, il occupe désormais mon ancien poste en restauration avec mon ancienne chef que j'adore.

La vie ou le destin, au choix, est drôle parfois et nous conduis sur des chemins que nous n'aurions même pas pensé la veille.

Il fait super beau aujourd'hui, on a de la chance. Depuis quelques années, Août ressemble plus à un mois d'automne qu'a un mois d'été... je ne critiquerais pas plus. L'automne reste ma saison préféré.

On marche avec Olivier a travers le centre commercial, enfin on marchait... parce que monsieur a voulut passer chez Zara pour acheter un truc pour Kévin. En vrai, c'est grave mignon.

D'ailleurs en parlant de mignon, je me surprends a dévisager Oli qui cherche dans une pile de tee-shirt, la taille correspondant à celle de son homme. Il était vraiment beau a l'époque du lycée Olivier, mais maintenant que l'on est adulte... c'est abusé sa beauté. Et je suis tellement fière de son parcours après les épreuves qu'il a connut avec son beau-père et son demi-frère... Olivier se tourne vers moi et me dévisage de ses yeux vert transperçant.

Olivier : Qu'est-ce-qui t'arrive mon frère ?

Moi : J'étais en train de me dire que tu as fais un sacré chemin depuis que l'on se connait et que j'étais fière de toi.

Il lève son bras et se gratte l'arrière de la tête, visiblement gêné. Je rigole immédiatement fasse a sa réaction.

Olivier *d'une petite voix* : Merci...

Moi : Pourquoi tu fais le timide ? On aurait dit moi à l'époque. Et vas-y choisi qu'on trace j'ai envi d'un café là je m'endors debout.

Il rigole et trouve finalement ce qu'il cherchait. On ce dirige vers la caisse et au moment de payer je vois le mec en caisse dévisager Olivier comme si c'était un morceau de viande de premier choix. Olivier lui lance un sale regarde et je me marre intérieurement en voyant le gars baisser les yeux. Il faut dire qu'avec sa tête de boxer et au-delà du fait qu'il est beau, il reste vraiment intimidante quand il a quelqu'un dans son viseur.

On fini par sortir du magasin et marcher tranquillement. Je sens son regard sur moi.

Moi : Qu'est-ce que tu veux frérot, t'es une frappe et une bombe atomique. Faut assumer.

J'éclate de rire et il me donne un coup de coude qui me fait encore plus rire.

Olivier : T'abuses toi aussi. En vrai, je sais que je suis un peu « bien » mais enlève t'es vieux termes de merde. Je n'appartient qu'à un seul homme et l'autre crasseux a l'intérieur qu'il me foute la paix.

Moi : Ah ouai ! Le respect il est mort.

Je pars dans un fou rire direct et entre deux rire j'arrive a lui dire.

Moi : « Crasseux » !! Pouhahahaha tu m'as tué.

Il finit par me rejoindre comme d'habitude, il faut croire que mon rire est contagieux. Les gens nous dévisage et doivent se demander ce qu'ils nous arrivent.