45 - Le destin

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NDA : Une étape vers autre chose avec certaines chaines du passé qui peuvent ressurgir.
Votez et commentez vue que j'vous aime donc pas le choix go matraquer l'étoile au minimum 😜😜💪🤣😏🤪💪😎❤️


Lundi 20 février 2012

Le silence, voilà ce que je remarque immédiatement, c'est flagrant se calme, qui a suivi la tempête dans laquelle j'étais. Je suis encore allongé dans le clic clac de mon salon. Je n'ai jamais pris le temps de réfléchir à posséder un vrai lit, depuis que je suis ici et paradoxalement, la chambre n'a jamais été vraiment utilisée. Car Djamel étant claustrophobe, la chambre très grande, n'a pas été utilisé depuis le début. Bref, j'aurais le temps d'y penser.

Pour le moment je vais me contenter de me redresser et de surtout de me préparer. J'ai voulu reprendre le travail rapidement et décidé surtout, de prendre ma vie en main sérieusement.

Il fait beau pour un mois de février, tant mieux, la reprise n'en sera que plus agréable, pour mon trajet jusqu'au Champs-Elysées. Je n'ai pas envie de m'apitoyer sur mon sort, c'est inutile et puis il faut avancer.

J'avais lus la citation « le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l'attachement, au contraire, est l'ennemie du libre choix »

Cela résume bien tout ce que je peux penser de Djamel. Je me rends compte que par ses multiples manipulations et autres, il a réussi a ce que je m'attache a lui, telle une chaine de prison. Son éloignement actuel est une véritable bénédiction, que je souhaite sincèrement voir ce poursuivre indéfiniment.

Je me fait un café et mange vite fait deux trois trucs, avant de me diriger vers la salle de bain. L'eau... je n'ai même pas besoin de rappeler son effet sur ma psyché. Je lave mes péchés par la même occasion, du moins dans mon imaginaire. Ce désir ardent et brûlant qui m'a rattaché à cet homme malfaisant, le péché d'avoir cédé et d'avoir été faible face a une personne qui n'est, au final, rien de moins qu'un galérien inutile et incroyablement destructeur, pour les gens autours de lui.

J'enfile mon pantalon à pinces, ma chemise noire que j'ai depuis Louis Vuitton et qui ne vieillit pas. Cravate fine noir et pour finir mes baskets habillés dans les tons noir aussi. Je suis en stock donc on va éviter de porter des choses inadaptés.

Je sors de chez moi et prends la direction du RER, c'est une dizaine de minutes à pieds donc c'est vite fait et quand il y a du soleil comme c'est le cas aujourd'hui, c'est vraiment agréable. Je viens de mettre mes écouteurs, j'ai envie d'écouter de la musique aujourd'hui. Je sais être encore fragile émotionnellement, mais je continue de prendre mes antidépresseurs. Je n'ai aucune honte à reconnaître que cela me fait du bien, la preuve, j'arrive a sourire aujourd'hui. Il est évident que plus vite je pourrais m'en débarrasser, plus vite je le ferais et mieux je me porterai.

Je monte dans le train direction Charles de Gaulle étoile, je me pose, il n'y a pratiquement personne. Il faut dire que cela a des avantages d'être presque en début de ligne pour ça. Arrivé à la gare suivante, je ne remarque pas immédiatement, mais un grand rebeu s'assoie en face de moi. Il faut dire que j'ai le nez plongée dans ma liseuse, je lis un bouquin de science fiction.

Quand je relève la tête, je le visualise donc un peu mieux et je suis directement surpris de constater qu'il s'agit du gars qui m'avait abordé dans le RER il y a deux ans. Walid je crois. D'ailleurs il me fixe, peut-être depuis un moment, je n'en sais rien. Je décide de retourner dans ma lecture, j'étais a fond dedans de base donc les humains c'est plus tard. Question de priorité.

Cela fait plus de deux ans, pourtant il reproduit le même schéma. J'ignore a quel moment il c'est levé, mais je prends conscience de sa proximité à l'instant où il s'assoit a côté de moi.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now