50 - C'est chaud...

453 40 95
                                    

NDA : Dernier lemon de se tome et 7000 mots donc bonne lecture, vous êtes prévenue !
Du coup, je me suis un peu lâché sur le style, mais osef, c'est mon histoire donc je fais ce que je veux mdr. J'vous aime ❤️❤️❤️

Vendredi 24 août 2012 – quelques dizaines de minutes plus tard

Je marche avec Issam, on est passé par Carrefour pour se mettre bien ce soir. Il n'arrête pas de sautiller dans tout les sens limite, ce type est fou je crois. En vrai, je crois qu'il est juste grave content là, même si plusieurs fois, j'ai surpris son regard posé sur moi avec une rare intensité. C'est nouveau ça. J'avoue qu'on a grave déconné aujourd'hui et même si ça me saoul de l'admettre, je me force comme un malade pour ne pas lui sauter dessus, en sachant pertinemment qu'il n'attends que ça. Son attitude et ses paroles ne laisse plus aucun doute sur cette réalité.

En vrai de vrai ? Je suis tellement en chien en étant avec se bâtard de Djamel, que je n'arrive presque plus a le regarder en face tellement il m'inspire du dégoût. Pourtant physiquement il est « baisable » ça sert a rien de se mentir. Mais avec tout se qu'il c'est passé, c'est limite si ce n'est pas moi qui le repousse quand il a (rarement) envie de faire quoique ce soit.

Du coup, si j'écoutais mon boule plutôt que ma tête ou cette connerie de cœur. Au passage... la cause de bien des problèmes dans ma vie depuis trop d'années... je serais déjà à genoux avec la teub d'Issam au fond de ma gorge au minimum... rahhh ça me saoul. Quoique je fasse, je suis toujours dans l'extrême, jamais le juste milieux. Un déséquilibre permanant dans ma vie, soit j'aime trop soit pas assez. Soit je passe ma vie a ken, comme à l'époque d'Idir, soit je ne fais rien. Limite je redeviens puceau en ce moment bordel...

C'est sans fin cette merde, j'en ai tellement marre si les gens autours de moi le percevaient... mais non, je suis bon acteurs et ne laisse rien voir de tout ça. Au boulot c'est limite s'il ne pense pas que j'ai une vie de rêve ou combler au minimum, tellement je suis souriant en apparence. S'il savait que derrière ses sourires, je caches mes larmes...

Une pote a ma mère a dit un jour, auprès d'elle, que ma maman était « sèche de l'intérieur » tellement elle ne pleure vraiment jamais ou alors trop rarement. On avait tous rigolé car c'est vrai et j'ai pris conscience que j'étais pareille. Je ne pleure jamais, je crois que je suis « sec de l'intérieur » également alors que j'ai tout pour chialer, comme le vieux faible que je suis, de me laisser manipuler par cette sale sous-race de merde qui est sensé être en couple avec moi. Ouais je suis violent dans mes propos, mais la pitié ne fais pas parti de mon caractère de base, du moins je crois. Ou alors c'est encore une carapace...

J'en sais rien de toute façon, je ne sais même pas où j'en suis. Ni qui je suis réellement. Je suis bon ou mauvais ? Gentil ou méchant ? Sincère ou manipulateur ? Bienveillant ou malveillant ? Nympho ou juste j'aime ça ? Je n'en sais plus rien. Idir ne me reconnaîtrai même plus, si je lui permettais de me côtoyer de nouveau. Et je ne parlerais pas de Samir... il m'a vue et soutenu au pire moment de ma vie.

Issam : Ooohhh ! Jte parle putain !

Je sursaute et me tourne vers lui sans pouvoir m'empêcher de réagir.

Moi : Le con de ta putain de race Issam ! Tu m'as fait flipper !

Issam : Toi aussi, jte parle tranquille et t'es là, tu m'zappe sans réagir.

Je m'arrête, ferme les yeux trois secondes avant de les rouvrir, ça le force à s'arrêter aussi.

Moi : Désolé mec, tu disais quoi ?

Issam : Toi déjà réponds, t'étais partis tellement loin. Regarde comment tu as sursauté alors que je suis à côté de toi normal.

Moi : Rooo saoul pas, j'étais en train de t'imaginer a quatre pattes.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now