Il a détruit ma vie

56 - Un parasite de moins...

NDA : Dernier chapitre ayai ! J'y suis arrivé ouf, la fin du 2eme tome 😁 bravo a moi-même (ouais des fois ça fait du bien, ne jamais l'attendre des autres mdr)

C'est paradoxalement, le plus sombre des 3 tomes de prévues donc merci a vous d'avoir traversé ça avec moi, y compris sur les plus sombres moments.

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Quelques secondes plus tard

C'est à ce me moment là que j'ai compris... Je ne veux plus de forceur dans ma vie et je ne cèderai plus. En vrai, même s'il pense a bien et a son bonheur, j'ai mon mot à dire et on ne me forcera plus jamais à quoique se soit, quelque soit la personne ou les évènements.

Moi : Est-ce-que tu me respecte Walid ?

Il affiche vraiment sa surprise dû a ma question.

Walid : Évidemment ! Pourquoi cette question ?

Moi : Ton comportement me montre l'inverse, j'ai dis non à toutes tes avances et là tu forces, certes plus habillement que les autres, mais les faits sont là. Tu veux m'imposer quelque chose que je ne veux pas et tu ne respectes pas mon point de vue.

Walid : Mais non ! Je ne te force pas à dire oui, j'ai juste envie d'être auprès de toi.

Moi : Walid je t'adore, vraiment. Tu as été d'un soutiens que tu ne mesure pas encore, mais là tu me dis la même chose. Je vais te poser une question et réponds moi honnêtement car je n'ai vraiment pas envie que ça parte en couilles toi et moi. Si tu franchis cette ligne ou que tu es incapable de te maîtriser, alors je crois que nous deux, en amitié c'est mort... donc ! Est-ce-que tu es capable de respecter ce que je t'ai dis, ou alors ça sera plus fort que toi et on arrête là les dégâts ?

Walid : Je... je...

Il hésite et s'arrête un moment, puis après un moment de silence, il affiche un regard vraiment triste et me regarde droit dans les yeux.

Walid : Je suis incapable de ne pas t'aimer... mais je ne peux pas te perdre aussi...

Je soupire, je me doutais qu'il me répondrait ça.

Moi : Dans ce cas Walid, je suis désolé mais on va arrêter les dégâts là. Si je suis incapable de compter sur toi en amitié et qu'il y a toujours de l'ambiguïté venant de toi, on va dans le mur... et ça serait te faire espérer pour rien si je laisse cette situation perdurer.

Je le vois se décomposer devant moi, je n'ai aucune autre comparaison que celle là, son visage affiche une tristesse que je ne lui avais jamais connus.

Walid : Je ne peux pas te perdre, c'est impossible pour moi, tu es tout ce que je cherche chez un gars pour me poser avec et j'ai envie de me battre pour t'avoir.

Moi : Tu continues... tu n'écoutes pas ce que je t'ai dis, a quelle moment tu respectes mon opinion quand tu dis ça ?

Walid : Mais je ne contrôle pas mes sentiments ! Tu comprends ça ?!

Je fronce le regard, je n'aime pas quand le ton monte en général, ça me fait immédiatement penser à l'autre fou.

Moi : Ne me gueule pas dessus Walid, s'il-te-plaît. Ça n'y changera rien. Non en fait, ça risque même de faire l'inverse et conduire à te repousser beaucoup plus que je ne le voudrais.

Ses épaules s'affaissent, il souffle un bon coup avant de contourner la cuisine, Walid se déplace jusqu'au canapé puis de se laisser tomber dedans, sans un mot. Je n'aime pas cette situation, je déteste faire de la peine à quelqu'un surtout quand je tiens à la personne, j'en suis la cause d'origine malgré moi. Mais je lui en ferais bien plus si je ne réagissais pas et que je le laisse dans cette illusion que bientôt, peut-être, on aurait pût être ensemble alors que c'est totalement faux. Je finis par le rejoindre et m'assoie a ses côtés.