49 - Deux scorpions

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NDA : Megan Thee Stallion 😎 c'est parfaitement adapté à cette première partie en deux chapitres  avant le ring final...
Bonne lecture ! ❤️

Vendredi 24 août 2012

Il fait beau !! Je suis au travaille, c'est le petit truc qui saoul bien comme il faut, quand on voit le temps dehors. Bon, en vrai ? Je m'en fou quand-même, je suis de bonne humeur donc tranquille quoi. Avec Issam, mon binôme, on est en train de faire le trie dans les vêtements suspendus pour remettre un peu d'ordre dans le chaos laissé par les vendeuses. Je suis d'ailleurs toujours autant choqué par le niveau de compétence inégalées de ses personnes, c'est simple, si on a la moindre question, elles ont la réponse et peuvent nous diriger immédiatement sur l'origine de notre demande.

Alors par contre, on ne va pas se leurrer, ses femmes ont un niveau de vies au-delà de ce que l'on imagine. J'étais choqué en apprenant les payes de certain. C'est simple, deux d'entre elles ont un salaire a cinq chiffres... !

Bref tout ça pour dire que c'est soutenue comme langage et que je m'amuse à voir Issam qui galère des fois a les comprendre. Je ne compte plus le nombre de fois où il m'a demandé ce que signifiait ce que la vendeuse venait de lui dire.

Issam : Le sang, c'est toujours bon pour ce soir ?

Oui, j'ai cédé... il va venir à la maison et dormir, pour qu'on reparte demain au taff ensemble du coup.

Moi : Ouais, ouais, j'espère juste qu'il ne va pas me casser les couilles...

Issam : C'est chez vous ou chez lui ?

Moi : Ni l'un, ni l'autre. C'est chez moi en fait.

Issam : Sérieux ?! Bah il est où le problème alors.

Moi : Ah mais il n'y en a pas de base, juste je le connais, il est jaloux limite maladif, rien que le fait que tu sois marocain il peut péter un câble.

Issam : Et ? On n'a pas encore couché ensemble à ce que je sache, sauf si tu m'as drogué. Même si je me laisserai faire sans drogue.

On ricane.

Moi : T'es con, bref on verra bien...

La journée ce passe normalement, entre rigolade et sérieux.

Dans l'après midi, mon tél sonne et je vois que c'est Walid qui m'appelle, je décroche.

"Walid : Salam bébé.

Moi : Salam Walid, en vrai il va vraiment falloir que tu arrêtes avec ses surnoms.

Walid : Je n'y peux rien si tu es mon bébé, je ne vais pas commencer à mentir, non ?

Moi : T'es chiant. Comment tu vas sinon ?

Walid : Mieux depuis quinze secondes et toi ?

Moi : Moi ça va mais arrête de faire ton numéro et comment ça « mieux » ?

Walid : Bah en fait... non laisse tomber, je vais encore te saouler et quand tu vas me voir, tu me feras une clé avec mon bras.

Moi : Tu as commencé donc finit, je suis au taff je te rappelle, je ne vais pas rester des heures au téléphone donc balance.

Walid : Ok, ok, comme tu veux, j'aurais prévenue. En gros, je commence à avoir des sentiments pour toi et ça me fait un peu flipper, parce que tu n'es pas célibataire et donc, je vais souffrir inutilement dans mon coin vue que ça sera impossible.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now