6 - Rêveries

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25 Février 2008


Cela fait 2 jours que le cousin d'Idir est avec nous, je suis contraint de le reconnaitre. Il est sympa. Très franc, mais sympa.

Idir s'en ai tellement voulu de m'avoir laisser en plan quand son cousin est arrivé qu'il a imposer a son cousin de parler français quand je suis là. En vrai, je ne demandais rien.

Il est vingt-trois heure. Je suis assis dans « notre lit » et j'ai relevé l'oreiller pour être bien caler. Il dort sur le ventre à ma gauche, la tête tourner vers moi. Enfin je ne sais pas s'il dort déjà mais ses yeux restent clos et ne bougent pas. Machinalement, cela fait quinze minutes que ma main se balade dans ses cheveux, c'est presque un automatisme inconscient. Je décide de m'arrêter brièvement pour tester sa réaction. Enfin voir s'il réagit, parce qu'il a l'air tellement bien là.

Idir : N'arrête pas s'il te plait.

Je ricane, la réponse ne s'est pas fait attendre.

Moi : T'es bien en fait toi, tranquille et allongé pendant que je te masse le crane limite.

Idir : Tu oublies le plus important...

Moi : Ah ouai ? Et c'est quoi ?

Idir : Bah, je suis avec l'homme de ma vie.

Je me fige légèrement mais fini par lui sourire comme un véritable débile. Il n'a ouvert les yeux que pour me dire ça avant de les refermer de nouveau et d'enfouir sa tête dans l'oreiller comme s'il était pris d'une soudaine timidité. Ce mec a le don pour me faire craquer avec une régularité alarmante.

Moi : Pourquoi tu te caches ? Et arrête de me shab pour avoir ton massage.

Idir *voix étouffée* : Tu m'intimides bébé... Et je le pense.

J'ouvre grand les yeux. C'est nouveau ça, d'où je l'intimide ? Ce mec fait un mètre quatre-vingt-seize et sa carrure de boxer fait que l'on a pas envie de le faire chier.

Je l'observe et le contemple avant de dire.

Moi : Prends moi dans tes bras s'il te plait.

Sans bouger il ouvre grand son bras gauche vers le haut et je me repositionne en m'allongeant dans le lit en m'approchant de son torse, a peine en place qu'il vient reposer son bras et me sert légèrement. Ma tête se calle contre ses pecs et je ferme les yeux. Je ressens sa chaleur contre ma joue, peaux contre peaux. Son souffle est lent et reposer. Quand il expire, sa respiration vient frôler doucement mes cheveux me provoquant des frissons.

Moi : En vrai. Je suis bien là...

Imperceptiblement, il me serre d'avantage. Après quelques minutes, Idir bouge légèrement et vient délicatement poser ses lèvres sur mon front. On reste l'un contre l'autre de longue minutes avant que le bruit que produit son nez ne me fasse relever la tête. Une larme perle au coin de son œil mais il sourit, les yeux fermés.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a mon cœur ?

Il ne réponds pas et ce contente de renifler, son sourire accroché. Il est ému mais je ne comprends pas son déclanchement. A moins que cela soit lié à mon rapprochement.

Moi : Idir... Parle-moi, je suis avec toi.

Idir : Je suis simplement heureux.

Je rejoins son sourire, la douceur avec laquelle il a prononcé ses mots contraste tellement avec sa carrure. Je ne m'y ferais jamais, je pense. Cela m'a toujours surpris de voir la différence de comportement qu'il adopte quand il est fasse à n'importe qui et quand il est avec moi d'ailleurs.

Il a détruit ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant