Il a détruit ma vie

25 - Déception

NDA : Commentez, votez et je vous aime au passage. Merci pour votre lecture et le temps que vous prenez a me lire 😊

4 août 2009 – quelques instants plus tard.

J'ouvre la porte et je tombe sur Olivier assis tranquillement en fasse de ma mère. Je fronce les sourcils en le voyant, il tourne sa tête presque immédiatement en me voyant et son expression change, il est gêné. En même temps a sa place je le serais également.

Ma mère se tourne vers moi coupant court a note jeux de regard entre Olivier et moi.

Maman : Tu rentres enfin ! Je me suis inquiétée et je n'ai pas été la seule. Tu étais où ?!

Moi : Pas ici en tout cas.

Je lance un regard a Olivier et fait demi tour, il faut savoir que ma chambre peut être rejointe soit par le salon soit par le couloir de l'entrée. Je décide de rebrousser chemin pour passer par se dernier.

Je n'ai pas envie de voir ce mec aujourd'hui, je m'en fou royalement si c'est impoli ou autre mais c'est niet, on ne trahit pas la confiance aveugle que je place envers une personne pour venir en rampant presque aussi tôt et qui plus est en passant par ma maman. Il y a des limites, même Idir ne l'a pas fait a ma connaissance.

Je rentre dans ma chambre et m'allonge immédiatement sur le dessus du lit, toujours ses mêmes étoiles. Vingt-quatre heures et ma vie a encore été chamboulé, les gens fiables ne le sont pas, la personne que j'aime jusque là ne veut pas accepter la rupture et est en plein déni de la réalité. Je l'ai prouver malgré moi avec Samir. Quand je dis stop ce n'est clairement pas des paroles en l'air. Raaaah ça me saoul !

La porte de ma chambre émet le bruit d'une personne en train de toquer, ce n'est pas ma mère, c'est trop « fort » on va dire... bref, je ne réponds pas, je n'ai pas envie de lui dire de dégager. A lui de le comprendre seul.

Pourtant il entre malgré tout. Je fixe immédiatement ses yeux, sa tête dépasse avec beaucoup d'hésitation. Je pense que si je me voyais dans un miroir, je verrais beaucoup de colère dans mon expression, mes traits sont tendus, je le sens et surtout ne le contrôle pas. J'en ai marre de ne plus rien contrôler.

Il pénètre dans ma chambre et indirectement mon sanctuaire... il c'est passé tellement de chose dans cette pièce que c'est le plus correct des qualificatifs. Ses pas sont maladroits et irrégulier, son hésitation transpire par tous les pores de sa peau. De mon côté je ne bouge plus, je me suis figé prêt a dégainer car cela ne va plus tarder, on est sur ce fameux moment que l'on connait comme étant le calme avant la bataille. Il ouvre la bouche, je fronce un peu plus mes sourcils et crispe davantage ma mâchoire au point où mes dents me font souffrir. Si la haine devait avoir un visage alors j'en suis là personnification a cet instant.

Olivier : Je... je voulais te dire-

Je le coupe.

Moi : Tu voulais me traiter de pute de nouveau ? C'est ça ?

Je le reconnais, c'est sortie tout seul mais surtout, je me fais peur... je me connais et je parle trop calmement, c'est le pire des signes chez moi qui précède la perte de contrôle.

Olivier me connait aussi et je vois qu'au-delà de mes mots, c'est mon attitude qu'il redoute.

Olivier : Je n'aurais jamais dû... je suis sincèrement désolé. Tu es comme mon frère.

Moi : Va mentir a quelqu'un d'autre, moi j'ai toujours été là pour toi, tu sais au moins ce qui ce passe dans mon putain de crâne en ce moment ? Non, parce que tu as déjà fait tes raccourcis de merde, tu l'as dis je suis une pute, tu as jugé et critiqué celui que tu appelais « ton frère »