41 - Errances

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NDA : votez, commentez ❤️ premier chapitre sans une seule ligne de dialogue, j'avais envie donc je l'ai fais mdr 😏😎
J'vous aime ❤️❤️❤️



Septembre 2011 – 11 mois plus tard.

Que dire où quoi penser... je ne suis même plus sûr de pouvoir le définir ou quoique se soit dans le genre, quand j'y réfléchis. Ce qui fait que l'on peut me définir ou bien me reconnaître, n'importe plus. Je suis seul avec se mec, dont je suis incapable de me séparer. Il a réussi son coup, je suis entièrement a sa merci.

Je n'écoute plus aucune musique, le silence est la seule chose qui m'accompagne désormais, il est complice de ma lâcheté. Je parcours ce monde tel un étranger, dans son propre corps. Je me comporte de tel façon, que l'on peut comparer « en mode automatique »

Je suis si loin de cette époque, dans ce putain de car qui m'emmenait au lycée, les premières conversations avec Mehdi et l'occasion pour moi, d'écouter de la musique, de m'enfermer dans cette bulle aux trop nombreuses possibilités sonores. Ma vie était comparable à une bossa nova, quand j'étais avec Idir. Elle est plus comparable à un requiem, en ce qui concerne Djamel. C'est ma maman qui m'a fait prendre conscience de ce fait, elle m'a demandée la raison pour laquelle, elle ne me voyait plus écouter de la musique. J'ai alors prit conscience de ça. C'était vrai, je n'en écoute plus du tout. Cette partie de moi est morte désormais.

Là, je suis posé dans la P, en direction de Coulommiers, enfin quelques gares avant, chez son ex Éric... je fais l'aller retour pour lui déposer des affaires, qu'il avait besoin et qui se trouve chez moi. La lecture est devenue un véritable refuge, de la science fiction je précise, je suis incapable de lire un contenus qui serait trop proche de la réalité. Cela ferait écho a ma vie de merde, que je refuse d'assumer.

Idir et Samir auraient de quoi se moquer de moi aujourd'hui, j'ai réussi a m'en détacher plus ou moins. Je n'ai plus de nouvelles des deux, je pourrais dire « enfin » mais ça serait mentir. Je les ai éloigné consciemment, pour ne plus les entraîner dans ma chute, je me rends compte avec ce que je vie, sans aucune prétention, qu'il n'aurait pas eu la force mentale de supporter ça. Paradoxe suprême quand on voit ses deux hommes, le plus fort mentalement n'était pas le plus évident des deux. Il ne mérite pas de vivre ce que je vie aussi bien l'un que l'autre. Je préfère largement me sacrifier pour eux que l'inverse. Je sais qu'il m'aurait suivi en enfer, si je leurs en avaient laissés l'opportunité...

Le seul dont j'ai encore partiellement des nouvelles, que j'ai réduis volontairement au maximum, c'est Émir. Il a une interdiction stricte de me parler de ses deux cousins, je ne veux rien savoir et en contrepartie, je refuse tout commentaires ou questions, sur ma pseudo relation avec l'autre.

On s'appelle a chaque fois comme deux amis, qui se sont éloignés naturellement, mais que nous n'avons jamais prit l'occasion de revoir, c'est évidemment voulue de mon côté.

C'est le seul et unique contact que j'ai gardé issus de ma vie passée, car il a eu l'intelligence de ne jamais me questionner sur le pourquoi et du comment, de tout ce qui peut ce passer depuis. Il me parle de lui, de ses voyages, car j'ai eu l'occasion d'apprendre depuis qu'il ambitionnait de voir la planète entière. C'est un peu un rêve que je partage, mais que je sais être impossible avec la personne que j'ai dans ma vie, actuellement.

Il est vraiment gentil, sans jugement. Au passage, j'ai arrêté de chercher à comprendre avec qui il sort, c'est simple, j'ai le droit a un nouveau prénom de meuf à chaque fois que je l'ai au tél. J'apprends même en général, qu'il y en a eu plusieurs entre les deux appelles. Je lui ai demandé un jour, ce qu'il comptait faire plus tard, s'il voulait se poser. Sa réponse a été sans équivoque, pour le moment il s'amuse. Il se posera un jour avec femme et enfants, mais il est encore « trop jeune » pour penser à ça.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now