55 - La mère...

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NDA : On approche du 13 septembre 2016... 😏
Bonne lecture fidèle lecteurs ou de passages sans votes ou abonnement (Han comment vous êtes nuls en vrai !) ... Bon je déc en vrai faite votre life, c'est la vôtre, votre boule etc... 😎
PS : Kiffez la vie autant que je la kiff ❤️❤️❤️
PS du PS : La voix de ce gars a 0:43 me rends ouff et m'envoi loiiiiiiin.


Samedi 27 Août 2016



Myriam : Vous pouvez couper le lien.

Je me projette le faire, pour la troisième fois, depuis que je la consulte. Je suis au milieux d'un endroit tellement paisible et coloré, c'est joyeux et magnifique, tout l'opposé du paysage onirique de mon père. On ne peut pas faire plus opposé que ça sincèrement, là où il y avait mort, il y a de la vie. Là où il y avait des nuances de gris qui tirait sur le noir, il n'y a que couleur vive et harmonieuse. Rien que la luminosité, que paradoxalement je parviens à ressentir et qu'une petite voix me rappelle, que je suis allongé dans le cabinet de ma thérapeute et que cela devrait être chose impossible.

Je suis relié à ma maman par une douce lumière dorée, comme si la lumière après prit une forme matérielle. Je parviens à couper le lien ou comme l'expression le dit « à couper le cordon » avec ma maman. Cela ce fait avec douceur et tout disparaît petit à petit. Ma mère me sourit et je prends le chemin de « retour », après avoir longuement traîné dans cet état hypnotique.

Je commence à être habitué au processus, je n'irais pas jusqu'à dire que je suis capable de m'auto-hypnotiser mais je connais désormais le procédé pour me détendre en toute circonstance. Cela marche et est apaisant, au besoin.

J'ouvre les yeux après un long moment. Ça recommence, tout ce que je vois est trop lumineux. Le terme avoir des paillettes dans les yeux ce concrétise, a cet instant et c'est vraiment chiant pour être honnête.

Moi : C'était cool aujourd'hui.

Myriam : Vous avez des progrès vraiment impressionnants, je suis obligée de le reconnaître.

Moi : J'ai envie de changer de vie, j'en ai marre des boulets aux chevilles que je me trimbale... ça m'aide à vouloir avancer encore plus.

Myriam : Je comprends, vous avez des envies particulières ou de concrétiser ce changement ?

Moi : En fait, il y a bien un truc que j'aimerais faire.

Myriam : Attention à vos mots, ils ont leurs importances.

Moi : Bah, je n'ai jamais osé sauter le pas et faire de la muscu en salle. Enfin sérieusement quoi, parce que faire des abdos dans sa chambre... bref vous m'avez compris.

Myriam : Parfaitement, mais pourquoi vous ne le faites pas ? Dans les faits, qu'est-ce qui vous retiens de sauter le pas ?

Moi : C'est vrai, je devrais.

Elle me sourit doucement.

Myriam : Vous voyez votre utilisation du conditionnel dans ce que vous dites ? Quand on utilise « devrais » c'est qu'inconsciemment, vous êtes déjà dans un report au lendemain et la plupart du temps c'est pour ne jamais le faire. Alors que si vous aviez dit par exemple « je vais le faire », inconsciemment vous êtes déjà dans le mouvement et l'action.

Je réfléchie à ce qu'elle vient de me dire, je finis par réaliser et me prendre une baffe dans la tronche, tellement ce qu'elle vient de dire est vrai.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now