Il a détruit ma vie

15 - Voyage

NDA : Lisez, commentez, votez si vous appréciez 😊

10 Octobre 2008

Cela fait bientôt quatre heures que Idir conduit en direction de la Bretagne, plus particulièrement dans le Finistère à Quimper, notre destination. Il a voulut que nous nous accordions a deux, un petit week-end en amoureux, je cite.

La route c'est fait dans la bonne ambiance et il faut reconnaître que l'on est vraiment bien lui et moi quand on n'est ensemble. Je ne sais pas encore pourquoi il a choisi cette destination mais je suis originaire de cet endroit par mes grands-parents paternelle. J'ai dû lui dire qu'une seule fois depuis que l'on se connait et il faut croire qu'il retient vraiment tout me concernant.

On roule de nuit désormais et cela ne semble pas le gêner une seconde. Sinon, Idir a enfin retrouvé du taff même si j'ai cru comprendre que la recruteuse a craquée sur lui a l'entretien. En même temps, vue la tête, le physique et le charisme qu'il a... cela n'est pas étonnant. Du coup meilleur poste et salaire plus attractif.

Il a donc voulu tout payer après que l'on se prennent gentiment la tête pendant cinq minutes dans la voiture sur ce sujet, après m'avoir fait la surprise en sortant du travail.

Je regarde la route défiler, la tête contre la fenêtre. En vrai, je suis claqué, j'ai eu une semaine de dingue au travail et j'accuse le contre coup de la fatigue.

Idir : Tu dors mon cœur ?

Je me redresse sur mon siège et me tourne vers lui.

Moi : Hum ?

Il ricane.

Idir : J'ai ma réponse, pas trop fatigué ? Tu peux dormir un peu tu sais. On arrive d'ici une petite heure si ça continue de rouler comme ça.

Moi : Ça va, j'ai eu une semaine de malade mais m'en fou là, je suis juste content d'être avec toi.

Je lui souris et il se tourne rapidement vers moi pour me sourire en réponse. Je pose ma main sur sa cuisse et la caresse machinalement avec mon pousse. Je ne réfléchie à rien et profite de l'instant présent.

Idir : Tu sais que je t'aime ?

Moi : A ce qui paraîtrait, oui.

Je ricane légèrement et ferme les yeux.

Idir : Les rumeurs sont vrais alors.

Moi : Et la rumeur comme quoi je t'aimais aussi te sont parvenues ?

Idir : Justement, je n'étais pas sûr mais tu les confirmes donc ça devrait le faire.

Je l'entends rigoler, j'aime son rire. Il est communicatif et c'est par automatisme que je souris en silence, toujours les yeux fermés.

Après un moment, je les ouvrent de nouveau et tourne la tête vers mon homme.

Moi : J'ai de la chance.

Idir : Pourquoi ?

Moi : Parce-que tu es là, avec moi et dans ma vie.

Idir : N'inverse pas les rôles, c'est moi qui est de la chance de t'avoir dans ma vie. Tu ne doutes pas une seconde a quel point je t'aime, je pense. Moi, de mon côté, je ne suis qu'un homme paumé et seul dans son coin, si tu n'es pas là. Il n'y a que toi qui me fais sentir vivant.