30 - Aéroport

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NDA : J'ai changé la couverture des deux tomes. Je sais vous vous en foutez mais je suis content donc c'est l'essentiel héhéhéhéhé.

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Mardi 15 septembre 2009

Djamel : Aller bouge.

Moi : Ne commence pas, déjà que je profite d'une faille pour ta tronche...

Je retire l'argent du distributeur, je dois avoir dans les mille cinq cents euros avec moi en cash. Ça commence à faire une certaine somme...

Moi : Tiens et arrête de me saouler.

Je viens de donner plus d'argent à ce gars que mes propres économies... je viens de créer un découvert non autorisé assez conséquent juste pour lui permettre d'être tranquille une fois au bled.

On se met en route d'ailleurs pour l'aéroport CDG, on a rarement des conversations apaisés lui et moi désormais, cela accentue tellement mon mal-être profond que je ne comprends plus rien... j'ai l'impression de revenir en arrière et de redevenir ce mec si sauvage quand on s'adressait a moi...

- Flashback -

Moi : Pourquoi cette question ?

Mehdi : Je ne sais pas, je t'ai toujours vue triste et fuir le moindre contact wesh. Alors que moi je vois un gars incroyable... et j'ai la chance de te voir sourire.

Moi : C'est moi qui est de la chance...

Je me recroqueville sur moi-même plongeant mon visage entre mes genoux, je suis assis sur la pelouse du parc a côté de cet homme que j'aime déjà tellement, je n'ai aucun filtre et encore moins de barrière avec lui. Je suis juste bien et apaisé pour la première fois de ma vie. Son rire me fait immédiatement relever la tête, son visage... est si serein et bienveillant. Cette lueur dans tes yeux dorée, qui semble me dire que tout ira bien, que tu es là... personne ne m'a jamais regardé avec un tel regard. J'aimerais te dire a quel point cela me fait du bien que tu m'accordes ton cœur et ton amour mais je n'y arrive pas, paradoxe suprême pour une personne aussi direct que moi.

Alors c'est ça d'aimer une personne et d'être aimé en retour, ton bien-être semble passer avant le miens, tout ce que je pense ou fait, cherche ton approbation, j'en suis arrivé a chercher désespérément ton sourire a chaque instant de mon existence, entendre ton rire est un réconfort, signe que tu es là, que ce n'était pas un rêve et que tu es bien là.

Mehdi : Tu es mignon quand tu fais le timide.

Tu accompagnes ta phrase d'une douce caresse sur ma joue, avec le revers de ta main droite. Puis tu te penches vers moi et m'embrasse le front. Qu'est-ce-que je t'aime Mehdi...

Tu te recules et j'en profite pour admirer cette couleur unique que je vois dans tes yeux, tu me rends fou rien qu'avec ça.

Moi : Tu m'en veux ?

Mehdi : Pour ?

Moi : De la façon dont je t'ai rembarrer au début.

Mehdi : Wesh tu es malade toi, genre ça allait m'arrêter et puis je l'ai vue...

Moi : De ?

Mehdi : Tu n'étais pas bien, comme éteint. J'ai compris tout de suite que c'était une façon pour toi de te défendre.

Il a détruit ma vieWhere stories live. Discover now