9 - Une journée comme une autre

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23 Mai 2008



Cela fait trois mois maintenant que Samir est venue à l'appartement et contrairement a ce que l'on pourrait croire, Idir et moi n'avons jamais été aussi bien ensemble. Émir est reparti fin Mars aussi.

J'ai appris a bien le connaître au fil des jours et semaines passés auprès de lui. On a immédiatement retrouvé l'intimité que son départ a provoqué entre Idir et moi. Ca été une vraie libération mais une part de moi regrette sa présence calme et rassurante.

Idir : Tu es prêt mon cœur ?

Moi : Deux minutes encore et j'arrive.

Je suis actuellement dans la salle de bain en train de finir de me préparer pour aller au travail. Idir insiste pour me déposer chaque jours et de me ramener tout les soirs. En vrai, c'est trop mignon et je lui ai dis qu'il fallait se reposer au lieu de se lever et de faire des allers-retours. Mais en bon forceur, il insiste encore et toujours. Personnellement, je n'y l'envie ni la force de le contredire dans ce genre de situation. Evidemment, c'est plus simple quand il travail comme aujourd'hui.

Je sors enfin de la salle de bain, habillé en chemise noire, cravate fine noir, mon pantalon a pince de la même couleur et mes basquets Dolce & Gabbana d'uniforme. Idir me dévisage.

Moi : Ca le fait ?

Idir : Je vais te bouffer et t'arracher les vêtements si tu continue avec tes questions bêtes. Tu n'as pas mis ta pince cravate ?

Moi : Merde, je savais que j'oubliais un truc.

Je pars dans la chambre et sort l'objet avant de la coincé pour caler ma cravate.

Moi : On peut y aller bébé.

Idir ne bouge pas et me dévisage encore de la tête au pieds.

Idir : Tourne toi pour voir.

Je m'exécute et me tourne.

Idir : Bébé... ton boule me chamboule là.

Il part dans un fou rire, je me tourne avant de foncer sur lui et de le renverser sur le canapé, avec ma main, je lui fait une tape sur son pec droit qui le fait encore plus rigoler.

Idir : Aller vient là mon cœur, tu es magnifique comme toujours et tu n'es qu'à moi.

Moi *je ricane* : Disquette bébé, mais j'accepte le compliment.

Je commence à marcher après mettre relevé mais je vois qu'il me fait barrage et reste planté devant moi, je lui lance un regard interrogateur.

Idir : Mon bisous sinon on ne bouge pas.

Moi : T'es sah omri ?

Idir : Steu plaiiiit.

Je cède, il me fait une moue triste comme si sa vie en dépendait. En vrai, a aucun moment je n'avais prévue de lui résister mais le faire marcher est trop kiffant.

Je viens placer mes mains sur ses hanches et me met légèrement sur la pointe des pieds. Je n'ai même pas le temps de faire plus qu'il me plonge dessus et dépose ses lèvres épaisses sur les miennes en un savoureux baisé. J'entrouvre ma bouche et nos langues commencent un véritable jeu et surtout avant de savoir qui va prendre le dessus.


On reste ainsi pendant plusieurs minutes avant de nous séparer en souriant, simplement heureux de la présence de l'autre.

Il a détruit ma vieWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu