Chapitre 147

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On avait fini notre petit déjeuner et maintenant, il fallait aller au boulot, avant le grand prix.
Il fallait que l'on s'occupe de quelques plans techniques pour l'équipe, elle notamment au niveau du moteur.
Ce n'étais pas du boulot compliqué, mais avec l'agitation de la course, tout le monde qui s'agite autour de nous, ça fait monter le stress et ça donne une autre dimension à notre boulot.
A vrai dire, j'ai toujours aimé cette euphorie de début de course, j'aimais travailler sous pression, même si je me souviens encore de mon premier grand prix en tant que stagiaire, on nous avait toujours dit que c'était le vrai test pour savoir si on était fait pour le job, ça avait été difficile, et j'avais fini par craquer le soir venu après le grand prix. D'ailleurs, ça n'avait pas été ni la première fois ni la dernière fois, il y avait des Grand prix plus difficile à aborder que d'autre. On doit toujours se montrer concentré, ne pas trop avoir d'émotion. Pourtant il y a bien des dimanche après avoir vu des accidents affreux, ou vous avez envie de tout abandonné..
Mais c'était juste tellement beau tout se varcarme. C'est unique comme sensation.

" Bonjour"

J'étais rentré dans la loge de Max, j'avais vu son coach qui fessait travailler le cou de Max, il m'avait fait un clin d'œil et je m'étais assise tranquille.

" Les deux font toujours la gueule ?"

Max m'avait parlé alors qu'il était toujours en pleine préparation physique, j'avais verrouillé mon portable et je m'étais installé correctement sur le canapé.

" Ouais"

J'avais soupiré ouais, toujours ouais.

" Puf, ils apprennent pas de leurs erreurs, tu t'en tape, t'es pas seule"

Ah mais clairement, moi je m'en fou totalement. Enfin je m'en fou pas du tout, ça me fait un mal de chien, mais qu'es que je peux faire ? Pleurer ? Non.

" Allez, Max, cours, ne meurt pas et gagne"

J'avais taper le poing de Max qui avait enfiler sa combinaison, et il était parti devant pour la course. Moi, j'avais soufflé un grand coup et je l'avais suivit.
Place à l'action.

J'avais rejoint Dilara, dans le box de Max, elle avait le casque sur les oreilles, je lui avais souri et J'avais moi aussi mis mon masque.
It's lights out and away we go.
Le départ n'avait pas été musclé, devant la Ferrari avait gardé sa place devant alors que les deux Mercedes le suivait, puis Max.

Et 50 tours plus tard, bordel, toujours la même chose, pas un seul accro, rien du tout. Ni une safety car, ni un virtual Safety Car, pas un arrêt raté, pas de touchette, pas de bagarre, juste des dépassement, c'était presque ennuyant. Trop ennuyant.
Mais le fait que Charles, était premier, me rendait un peu nerveuse, il restait 5 tours, 5 putains de tour et mon petit ami sera un vainqueur de grand prix.
Et je vais juste devoir cacher mes émotions. Et ça va être plutôt compliqué. Voir très compliqué.

" Tu, ça va ?"

Dilara m'avait demandé si j'allais bien, oui j'allais plutôt bien, même si j'étais vraiment nerveuse. Mais alors vraiment.

" Ouais ça va ouais"

Je fixais les écrans, j'ai tellement peur, mais alors vraiment. Il maintenait un bon écart avec les Mercedes.

"There something wrong with the engine, there something wrong with the engine"

Je n'avais pas mon casque correctement sur les oreilles, mais, j'avais entendu le message radio et j'avais reconnu Charles.

" Quoi ? Il a dit quoi ?"

J'avais posé mon regard sur les écrans, et j'avais vu la vitesse de la voiture de Charles diminuait. Mon cœur avait raté, un puis deux battements avant que je me force à respirer correctement.

Mon Trio Magique / Charles, Pierre & CamilleWhere stories live. Discover now