Mon Trio Magique / Charles, Pierre & Camille

Chapitre 46

Premièrement, j'avais senti et entendu, j'entendais les bruits répétitifs de la machine, les Bip bip, puis j'avais senti l'odeur. L'odeur si special de l'hôpital. Puis, J'avais essayé de bouger, mes orteils de pieds semblaient bouger. Bon signe.
Même à travers mes yeux fermé je ressentais la luminosité, et j'avais compris que j'allais avoir du mal, beaucoup de mal a ouvrir les yeux.

Puis j'avais ressenti, la douleur, j'avais mal, j'avais mal a la tête, c'était pire que une cuite, 10 fois pire, j'avais si mal, j'avais l'impression qu'on m'avait rouler dessus. Bon c'était presque le cas.
J'avais mal au visage aussi. Je ne savais pas exactement où. J'avais aussi mal un peu de partout sur le haut de mon corps. Et mes bras me brûlaient.
Le seul endroit où je n'avais pas mal, c'était mes jambes et le bas de mon corps. Quel soulagement. Parce que c'était le plus handicapant après tout avec le dos.

J'avais un goût pâteux dans la bouche, comme le goût du sang.
Et mes yeux, mes yeux étaient si lourd, tellement lourd que j'avais dû faire un effort si énorme pour déjà les décollés .
Alors je ne savais pas combien de temps j'avais mis pour rien que les entre ouvrir.
J'avais si mal à la tête, c'était un obstacle, un gros obstacle a ma progression. Mais je devais me forcer.
Je pouvais voir une ombre à présent, il y avait tellement tellement de lumière. Il fallait que je m'y habitue.
Encore un peu et ça sera bon.
Je pouvais distinguer des cheveux, la personne avait des cheveux bruns et long.
Puis j'avais entendu des sanglots étouffé. La brune pleurait . Ou du moins semblait pleurer.
Je m'étais habitué un peu plus à la lumière. Si bien que j'avais reconnu la silhouette de ma meilleure amie italienne. Caterina.
J'avais essayé d'ouvrir la bouche, mais rien. Pas un son. J'arrivais à sortir un son. Et j'arrivais pas assez à bouger pour qu'elle me remarque.
J'avais la bouche sèche, alors j'avais essayer de saliver et d'avaler cette même salive.
J'avais ensuite refait une tentative, sentant que ça allait peut être être mieux. Mais rien que un misérable son.
Je voyais clairement maintenant. Caterina avait la tête baisser, sa main sur son front, elle était assise sur une chaise, elle ne semblait pas avoir dormi depuis longtemps, elle portait pas de maquillage, elle avait des cernes et surtout elle pleurait .
C'était déchirant de la voir comme ça.

" Cat..."

J'avais réussi à sortir un son de ma bouche enfin, pas fort certes mais audible. D'ailleurs, Caterina semblait l'avoir entendu parce que je l'avais vu enlevé sa main de son front, et elle avait tourné sa tête vers moi et ses yeux étaient rentré en contact avec les miens.

" Oh  mio Dio, Oh mio Dio"

Elle s'était levée , elle était venu vers moi, et m'avait regardé puis elle était parti vers l'entrée de la chambre.

" S'il vous plaît, s'il vous plaît, elle s'est réveillé, s'il vous plaît, elle s'est réveillé, prévenez sa famille"

Elle était revenu en panique vers moi, encore un peu perdu.

Camille est ce que tu m'entends ?"

Évidemment que je t'entend, je suis pas sourde elle était penché vers moi, elle me tenait la main.

" Je... Crois... Que... Je... Vais bien"

J'avais encore du mal à parler, mais j'avais fait une phrase, et j'avais serré sa mains . Et elle s'était écroulé dans mes bras en pleure.

" Mademoiselle s'il vous plaît, on doit losculter"

Caterina à contre cœur c'était détaché de moi, deux médecins étaient entrés dans la salle et l'avais refermé.

" Tenez buver si vous avez envie, dite moi et je vous relève"

J'avais fait un signe positif à l'infermiere. Elle m'avait donc remonté et m'avait tendu de l'eau. Elle m'avait aider à boire bien que j'avais bougé douloureusement les bras.