Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
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Chapitre 3
Demeure des Evans
24 Août 2019,
02h13
— Tu veux que j'aille le chercher ?
Sami titubait en se levant de mon lit. Il semblait aussi nerveux que moi.
— Non... non... Si t'y vas tu ne vas jamais revenir en vie.
C'était la vérité. Je savais que si je laissais Sami descendre en bas, j'allais le retrouver avec cinq bières dans les bras et une fille sur les épaules. J'avais besoin que mon meilleur ami reste à mes côtés ce soir, et sobre.
Je mordillais mes ongles en bloquant mon autre bras sous ma poitrine. Je n'avais aucune envie de descendre et de me faufiler entre ces jeunes remplis d'alcool dans le sang. C'était presque une phobie pour moi. Je pouvais déjà sentir l'empressement alors que je me trouvais encore dans ma chambre.
Sami s'avançait vers moi, ne comprenant ce qu'il voulait faire, je m'écartais pour le voir finalement ouvrir la porte de ma chambre. Il me poussa subitement à l'extérieur de mon cocon si précieux à mes yeux.
— Mais ! EH !
Je me débattais contre lui pour rentrer dans ma chambre mais il m'en empêchait.
— Tu réfléchis trop. Aller va chercher ton chargeur d'ordinateur si tu veux retourner dans ta chambre mademoiselle Evans. Me lançait mon ami en me claquant la porte au nez.
— Quel encu...
Je passais une main dans mon cou en m'apitoyant sur mon sort. Rien que l'odeur du couloir était insoutenable. Ça empestait la transpiration, l'alcool et même les substance illicites.
Il devait bien être plus de deux heures du matin, et c'était une heure où les fêtes battaient à leur maximum. Rien qu'en ayant cette idée, mes poils se hissèrent sur mes avant bras et un goût métallique envahissait mes amygdales en y laissant une saveur amère.
Généralement, le couloir du second étage était interdit aux invités, alors je ne devais croiser personne. Commençons par atteindre l'escalier...
Il fait chaud...
Cette bouffée d'air chaud commençait déjà à rendre mon corps transpirant. Je retirais mon sweat à capuche et le calais sous mon bras. Je me sentais déjà mieux en ayant retiré une couche, comme si l'oppression était nettement moins dense. J'étais littéralement en pyjama en dessous et je savais que j'allais faire tache lorsque j'allais être en bas...
Et puis merde !
Je pris mon courage et descendit les escaliers. Je passais par le premier étage puis je croisais un couple en train d'arracher leurs vêtements tout en se traînant dans une chambre d'amie. J'attendais qu'ils finissent leurs embrassades et qu'ils verrouillent la porte pour pouvoir me remettre en action. Voilà pourquoi je ne voulais pas descendre. Pour éviter d'être témoin de ce genre de scène.
