𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒• 𝟔𝟎

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Chapitre 60

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Chapitre 60

Séoul

11 Novembre 2019,

11h55

Je passais la matinée à écouter une musique jouant un son de piano, tout en imaginant la chorégraphie qui pourrait s'en suivre. Dansé comme je l'ai fait la veille me rappel à quel point j'aimais cet art. J'avais été danseuse de classique pendant plus de dix ans, et ces années furent gâchées par mes parents. Je cachais le talent de Neyla, je n'étais soi-disant pas coordonnée et les yeux se rivaient trop sur moi, c'est ce mes parent me disaient. En réalité, Neyla n'avait jamais voulu être danseuse, tout comme elle n'avait pas eu le choix sur ses études. Mes parents choisissaient pour elle, je comprenais maintenant pourquoi. Elle, elle existait aux yeux de la société, moi, non.

Au bout d'un certain temps, Sami entra dans ma chambre. Il était vêtu d'un blouson en cuir et d'un bonnet noir. La tempête frappait à l'extérieur. Il pleuvait des cordes et les températures étaient bien plus froides qu'à New York.

— On va au centre commercial, tu veux te joindre à nous ? Me proposa mon ami.

Tout prétexte était bon pour sortir d'ici. Après la soirée de la veille, j'avais du mal à rester indifférente face à certain des valets présent dans cette demeure. Facile à comprendre, j'en avais embrassé deux d'entre eux.

Quelle idiote...

J'acceptais alors l'invitation de Sami et je m'extrais de mon lit en attrapant une veste supplémentaire. Le mot nous n'avait pas titillé mon esprit. Bien évidemment, Toby et les deux bécasses étaient eux aussi de la partie.

Paige me manquait finalement.

Avant de sortir de la villa, une voix nous arrêta dans notre élancée.

— Vous allez où comme ça ?

Je n'avais pas besoin de me retourner pour reconnaître la voix de Jungkook. Une voix douce et pourtant pleine de faille. On pouvait si perdre à l'entendre parler, il avait une voix étrangement séduisante.

— On fuit ta clique de dégénérés. Répondait Toby en passant la porte en marche arrière, pour continuer d'observer le visage colérique du valet.

Jungkook avait une tasse de café en main. Il était habillé chaudement, ses cheveux retombaient devant ses yeux comme par leurs habitudes.

Ses iris se posèrent sur moi.

— Kalie, tu restes ici. Quémanda l'ébène en me regardant sévèrement.

𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JKWhere stories live. Discover now