𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒• 𝟓𝟕

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Chapitre 57

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Chapitre 57

Séoul

07 Novembre 2019,

20h10

Une femme m'accompagna à une chambre bien plus grande que celle qui m'avait été attribuée dans le hangar. Cette femme se nommait Nayeon. Elle s'était présentée à moi avec grâce dans un anglais parfait. Ses pommettes bien gonflées lui donnaient bonne mine.

Cette dame m'avait fait le tour de la demeure qui ce terminait par cette pièce.

Je n'étais jamais entrée dans ce genre de bâtisse. C'était bien trop grand, serte, mais elle était magnifique. Une maison traditionnelle, peinte de rouge et au sol en bois, tout était beau. Majestueux, somptueux. Presque comme un manoir.

— Monsieur Jeon vous attend en bas, ne le faisons pas perdre plus de temps et descendons. M'interpella Nayeon en m'extirpant de mon analyse.

Ma chambre était belle. Un seul lit à même le sol prenait une belle surface, il y avait un sofa, un long bureau en bois et théière accompagné de sa vaisselle.

Je suivis la femme en bas et elle me laissait seule avant de franchir la porte. Elle resta muette mais me fis quand même signe de sortir dans le jardin. J'hésitais, c'était peut-être un énième piège. Cela ne pouvait pas être aussi facile. Yong-Sook Jeon allait me recevoir, seul dans un jardin, aucun garde du corps avec lui. Il était âgé, et apparemment malade. On ne pouvait pas m'offrir une si belle occasion pour éloigner un si grand danger.

Tandis que j'avançais, les pieds traînant sur un chemin goudronné, mes yeux se fixèrent sur un point au loin. Un homme était assit sur un banc, près d'une fontaine.

Mes jambes tremblaient, aussi à cause de la drogue qui m'avait endormie plus de 24 heures. Ma vison n'était pas encore très net et mon corps souhaitait encore du repos. Mais j'avançais en ignorant les plaintes de mon corps.

En arrivant à quelque mètre de cet homme, les bruits de mes baskets contre les cailloux annonçaient mon arrivé. Il tourna sa tête et à ma plus grande surprise, un radieux sourire illumina son visage.

— Oh, miss Evans ! Quel honneur de vous rencontrer enfin ! S'exclama ce vieux homme d'une voix tremblante et très rauque.

Il s'aida de sa canne pour se relever, son dos légèrement courbé le fit grimacer, mais il semblait si heureux que lui aussi ignora les plaintes de ses os. Il s'empressa de marcher en ma direction pour prendre ma main et la baiser sans rien me demander.

𝐄𝐍𝐄𝐌𝐈𝐄𝐒 | J.JKWhere stories live. Discover now