Quand le poison devient aussi le remède, on prie pour que l'un ne tue pas l'autre. Tout comme la rose rend fiévreux celui qui ose toucher sa divine beauté. Jeon Jungkook à le goût du mal, de l'abime et du brasier bien consumé. Mais il est la rose, e...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Chapitre 7
Réfectoire, Hunter College
27 Août 2019,
12h14
Je posais mon plateau de nourriture face à celui de Sami. Aujourd'hui il avait opté pour un style vestimentaire très particulier. Il adorait changer d'ambiance chaque jour, hier c'était plutôt sombre, aujourd'hui c'était plus tôt un style d'été, camping et plages. Il portait une sorte de chemise hawaïenne avec un bermuda, une banane avec des motifs de palmiers étaient placés un peu partout dessus, comme sur sa chemise couleur d'un crépuscule.
Je regardais ce plat de légumes avec dégoût. Ces jours-ci je n'avais pas l'appétit, trop de choses me tourmentaient et empêchaient mes nuits d'être réparatrices. Pourquoi il n'y avait pas de dortoir dans les écoles ? Cela faciliterait la concentration des élèves, non ?
— Bon tu m'écoutes ou pas ?
Sami me sortait de mes pensées obsessives, les mêmes qui restaient coincés dans mon esprit depuis presque une semaine. Je levais ma tête lourde vers lui en posant mon menton dans le creux de ma main.
— Hein ?
Il soupirait en laissant son dos s'affaler contre le dossier de la chaise en bois. S'il aurait pu me foutre une baffe pour me réveiller, je sais qu'il l'aurait fait, je le voyais dans ses yeux qu'il en mourait d'envie.
— Je te disais que j'allais sortir ton cul de ta chambre samedi aprèm.
— Pour aller où ?
— Surprise... Ajouta Sami en haussant ses sourcils plusieurs fois, sûrement pour rajouter du suspense, mais il avait juste l'air d'un idiot. Fais moi confiance Kalie ! Et lundi on ira voir ton prince charmant à son match de rugby.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et une sueur froide traversa mes muscles.
— Non. Tout sauf ça s'il te plaît. Neyla Evans c'est fini.
Je me redressais en empoignant ma fourchette que je plantais dans les épinards avant de la fourrer dans ma bouche. Mon action était d'une telle violence que mes dents se sont refermées sur la fourchette en fer, et il eurent manqué de se briser en mille miettes.
Beurk...
J'avais beau grandir, mais les épinards vraiment... Je n'avais jamais apprécier quelque chose qui avait si peu de goût.
— Mais je te demande pas d'y aller en tans que Neyla ! Vas-y juste comme tu es, Kalie Evans.
Il me lança un clin d'œil alors que je mimais une nausée. Pourquoi aller à un match de rugby alors que le sport de contact, avec des balles et des gros équipement n'était vraiment pas mon domaine.
